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Dr. Lahcen Haddad participe à une conférence maroco-espagnole sur la régionalisation et la démocratie :Le maillon faible dans les expériences de décentralisation dans les pays en développement demeure la faible participation des citoyens, des associations locales et du secteur privé dans la prise de décision et l’absence de reddition des comptes

La Faculté des Lettres de Rabat a organisé, en partenariat avec la Fondation Institut International du Théâtre Méditerranéen et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement, une conférence sous le thème « Régionalisation, développement et démocratie : l’Espagne et le Maroc, deux expériences en devenir » et ce, les 21 et 22 décembre courant.

Ont pris part à cette conférence un groupe de parlementaires, professeurs d’université et d’experts du Maroc et d’Espagne, qui ont débattu de plusieurs problématiques, à savoir notamment le concept des gouvernements autonomes au sein de l’unité politique de l’Etat et les modèles du système fédéral et d’autonomie.

Du côté espagnol, plusieurs politiques et experts dans les affaires locales et la régionalisation ont participé à cette conférence, dont on cite en particulier le diplomate M. Maximo Cajal Lopez, M. Santiago Fisas, membre du Parlement européen pour le Parti Populaire, et M. Pedro Pablo Novillo, qui a occupé plusieurs postes de responsabilité dans la gestion de l’administration locale, ainsi que d’autres diplomates et experts.

Du côté marocain, ont pris part à cette rencontre scientifique Dr. Lahcen Haddad, membre du Bureau Politique du Mouvement Populaire, expert international en études stratégiques, management, développement humain et entrepreneurial et professeur à l’Université Mohammed V et des universités américaines, M. Idriss Belmahi, membre du Bureau National du Parti de l’Authenticité et de la Modernité, Dr. Lahcen Daoudi, professeur d’économie et parlementaire pour le Parti de la Justice et du Développement, Dr. Habib El Malki, Dr. Moulay Ismail Alaoui et d’autres.

Intervenant à cette occasion, Dr. Lahcen Haddad a souligné que le projet de régionalisation ne devra pas se baser sur des considérations économiques, mais devrait plutôt stimuler la démocratisation et une plus grande participation de la société civile, du secteur privé et des citoyens dans le processus de prise de décision, dans l’objectif de réaliser un développement local durable.

Dans ce sens, Dr. Haddad a affirmé que le processus de régionalisation est au cœur même de la démocratisation et du développement.

Par ailleurs, Dr. Haddad a indiqué que le système de régionalisation adopté par le Maroc a conféré un découpage territorial au processus de prise de décision et donné lieu à des élites régionales, soulignant toutefois que ces unités territoriales ont souffert de l’absence des moyens et de la faiblesse des rôles qui leur sont dévolus.

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