Dr. Lahcen Haddad, dans un article publié par le quotidien turc « Hurriyet Daily News »Appel à la communauté internationale pour mettre un terme à la souffrance des séquestrés dans les camps de Tindouf
Le Professeur et l’académicien Lahcen Haddah a appelé la communauté internationale à intervenir pour mettre un terme à la souffrance des sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie, qui ont été privés de leurs droits fondamentaux et des aides humaines qui leur ont été destinées.
Le Professeur Haddan, directeur académique du School International Training à Fiermont aux Etats Unis d’Amérique, a indiqué, dans un article publié jeudi dernier par le quotidien turc « Hurriyet Daily News », qu’il est temps pour les leaders de ce monde et l’opinion publique internationale de rejeter l’instrumentalisation de personnes innocentes (sahraouis) dans un jeu politique et stratégique.
Dans cet article intitulé « les camps de la honte », le Professeur Haddad a précisé que des sahraouis souffrent depuis plus de 35 ans sous le joug d’un régime stalinien illégitime qui a été instauré sur le territoire de l’Algérie, un Etat souverain qui refuse de reconnaître à ces sahraouis séquestrés leurs droits fondamentaux et les prive des aides humaines qui leur sont accordées par la communauté internationale, qui milite pour garantir leur survie.
Le professeur Haddad a relevé que des milliers de sahraouis sont séquestrés dans les camps de Tindouf, dont la gestion a été déléguée au « polisario » par l’Etat algérien et ce, en violation du droit international. Le professeur Haddad a souligné que les sahraouis séquestrés dans ces camps sont privés de leurs droits relatifs à la liberté de mouvement, à l’exercice d’une activité lucrative et à la libre expression.
Par ailleurs, le professeur Haddad a jeté la lumière sur le détournement des aides humaines par le « polisario » et les dirigeants algériens en vue de les vendre dans les marchés noirs d’Algérie, de Mauritanie, du Mali et du Niger, ainsi que sur les pratiques d’enlèvement et de déportation auxquelles recoure le « polisario » à l’encontre des sahraouis séquestrés à Tindouf.
Dans ce sens, le professeur Haddad s’est interrogé comment peut-on accepter qu’au 21e siècle des personnes (les sahraouis des camps) demeurent séquestrés et privés de leur droit à la liberté ?
