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Des débats marginaux

L'auteur de ces lignes fait partie de la tribu des fervents passionnés pour le droit de l’Homme d'exercer sa liberté sans aucun contrôle, à l’exception peut être de celui de la conscience et de la loi, et il ne s’est jamais comporté avec les gens partant de sa tutelle sur la moralité. Toutefois, les débats marginaux, lancés par certaines tribunes médiatiques sous prétexte de « la crainte de la régression des libertés individuelles », requièrent de clarifier certaines questions pour que le citoyen puisse distinguer le bon grain de l’ivraie.
Certaines de ces tribunes médiatiques se sont intéressées au festival du film qui a enregistré la première participation « festivalière » du Ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement. Mais, au lieu que cette présence soit inscrite dans le contexte visant à rassurer les créateurs artistiques que le gouvernement actuel poursuivra son soutien aux festivals, certaines de ces tribunes médiatiques se sont focalisées sur « l'absence des vins de sur les tables du festival !!! ».
A ma modeste connaissance, les festivals sont financés en grande partie par des deniers publics provenant des taxes dont s’acquittent les Marocains. Ainsi, si la générosité des Marocains permet d’assurer l’hébergement et la restauration des invités des festivals, il serait irraisonnable et inacceptable que ces festivals garantissent « l’enivrement et l’ébriété » de certains « artistes » et « festivaliers » qui préfèrent s’abreuver des « bouteilles » plutôt que de visionner « les films ».
Oui, nous rejetons tout discours moralisateur ou l'imposition d’une tutelle sur les autres, mais « celui qui voudrait faire la fête est libre de la faire, mais à ses propres frais ».
Loin également de tout discours moralisateur, certains de nos artistes devraient constituer des modèles et des exemples à suivre pour leurs fans. En occident, réputé par l'élargissement des libertés qui ont atteint le summum, ses sociétés refusent de voir ses artistes vaciller entre les murs, bien qu’ils acquièrent les causes de « leur chancellement » par leur propre argent et non pas de la trésorerie du peuple.

Mohamed Mechahouri
 

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