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Dans uneinterventionde M.El Ahmadi au nom du Groupe Harakià la Chambre des Représentants : – L’augmentation du taux de chômage au Maroc est « préoccupant » et nécessite d’unifier la vision pour surmonter cette problématique – La formation et l’investissement sont deux leviersessentiels pour la création d’opportunités d’emplois et la réduction du chômage

 

Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentantsa critiqué la situation actuelle de l’emploi au Maroc, considérant à cet égard que « l’augmentation du taux de chômage dans notre pays, est préoccupant ».

Dans ce sens, M. Abdelhakim El Ahmadi, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a affirmé, dans une intervention qu’il a prononcée au nom du Groupe Haraki lors d’une séance plénière sur le thème « le plan national d’emploi », que « malgré les efforts déployés par l’Etat et les gouvernements qui se sont succédé, nous enregistrons l’aggravation de ce fléau jour après jour. Il n’y a pas de famille qui ne compte pas parmi ses membres un chômeur.Les jeunes, qu’ils soient instruits ou qu’ils n’aient pas eu de chanceà l’être, souffrent du chômage ».

L’intervention du Groupe Haraki à laChambre des Représentants, qui a qualifié le dossier de l’emploid’épineux et complexe, a appelé à innover pour trouver des solutions pour contenir ce fléau etfaire taireces statistiques et chiffres enregistrés, qui sontparlants et choquants.

El Ahmadi a indiqué que ces statistiques et chiffres ont été révélés par le rapport du Haut-Commissariat au Plan, qui a souligné que l’effectif des chômeurs a grossi de 49.000 personnes en milieu urbain entre 2016 et 2017 et que le taux de chômage est passé de 9,9% à 10% au niveau national durant la même période.

L’intervention du Groupe Haraki a ajouté que les jeunes âgés de 15 à 24 ans représentent la catégorie la plus affectée par ce fléau avec un taux de chômage de 26,5%, alors que le taux de chômage destitulaires de diplômes supérieursse situe à 23,3%, sachant que le taux de chômage estbeaucoup plus élevé chez les femmes que chez les hommes.

L’intervention du Groupe Haraki a relevé que 7% des chômeurs (83.000 personnes) ont désespéré  complètement de chercherdu travail, soulignant que ces données statistique  nous interpellentau sujet de lagestion complexe de ce dossier épineux et ce, eu égard à diverses raisons, notamment les impacts du secteur informel sur l’économie nationale,la faible intégration et coordination entre les programmes et les politiques actives d’emploi.

El Ahmadi a souligné que cet état de fait nous interpelle au sujet de le problématique du mode de gouvernance qui fait que notre pays rate beaucoup d’opportunités et perde beaucoup d’efforts et de ressources.

Il a ajoutéque l’absence d’informations et de données sur le marché du travailnous éloignede toute planification optimale du marché du travail, évoquant notammentle déficit de données sur le marché du travail local, en l’absence de la dimension régionale, sachant toutefois que ce sujet est au cœur de la question du développement, qui ne peut pas être réalisé sans apporter de réponses locales, ce qui nécessite la corrélation de la formation avec les besoins locaux dans le cadre du caractèrerégional et local de la décision, en plus des solutions à apporter sur les plans organisationnel et de coordination.

Par ailleurs, le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a mis l’accent sur la nécessité d’unifier la vision dans le cadre d’objectifs unifiés et globaux pour vaincre le problématique du chômage qui préoccupe tout le monde, relevant que c’est unequestion qui doit être prise très au sérieux, d’autant plusqu’elle est une cause majeure de la tension sociale, qui attiseles sentiments de frustration et de ressentiment.

Le Groupe Harakia conclu en proposant deux principaux mécanismes pour réduire le taux de chômage, à savoir la formation et l’investissement qui sont des piliers essentielspour la création d’opportunités d’emplois, affirmant à cet égard « les différents secteurs souffrent d’un grandetalarmant déficiten compétences. En revanche, il y a des jeunes diplômés qui sont au chômage.Tout le monde est appelé à se pencher surle traitement de ce fléau préoccupant et cette question du chômage doit être priseaux sérieux, car elle est la principale causede la tension sociale qui attise les sentiments de frustration et de ressentiment dans notre pays ».

 

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