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Dans une intervention au nom du Groupe Haraki au sujet du rapport de la Commission du contrôle financier :MmeAhkim appelle le gouvernement à actualiser et à développer les procédures relatives aux services du Fonds de cohésion sociale

Mme Leïla Ahkim, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a appelé, mercredi dernier à Rabat, le gouvernement à actualiser et à développer les procédures relatives aux services du Fonds de cohésion sociale, affirmant dans ce sens que « la philosophie et l’objectif,qui ont encadré la création de ce fonds,ont été dictés par l’accumulation de déficits sociaux, l’élargissement du périmètre de la pauvreté et la marginalisation et la nécessité de se doter d’un mécanisme juridique efficace pour maîtriser et réduire ce périmètre ».

Dans une intervention au nom du Groupe Haraki au sujet du rapport de la Commission du contrôle financier relatif au Fonds de cohésion sociale, MmeAhkim a rappelé le rôle joué par ce fonds, malgré ses lacunes qui ont fait l’objet d’observations et de recommandations de la Cour des Comptes, soulignant que les programmes de prévoyance sociale et les moyens financiers qui leur sont alloués demeurent dispersés entre différents organismes publics, sans pour autant répondre efficacement aux besoins des citoyens.

MmeAhkim a précisé, en outre, que ces programmes souffrent de chevauchements,d’un déficit de coordination entre eux et de leur incapacité à cibler les catégories et les zones qui méritent d’en bénéficier, en particulier les zones et les régionsayant une vocation rural et montagneuse, appelant à accélérer la mise en place du registre social unifié pour pouvoir cibler les catégories concernées.

Par ailleurs, MmeAhkim a critiqué la gouvernance de ce fonds, soulignant que « ce fonds, malgré sa création en 2012 et l’entrée en vigueur de ses services en 2014, ne dispose pas d’une stratégie intégrée et encore moins d’une programmation cohérente de ses ressources et de ses services, en plus du fait qu’il souffre de plusieurs dysfonctionnements.

Dans ce sens, MmeAhkim a relevé la mauvaise gestion du programme « Tayssir » qui a besoin de prospecter d’autres opportunités de financement en vue d’élargir le cercle des bénéficiaires, appelant à l’augmentation de l’enveloppe financière allouée au soutien de la scolarisation des personnes en situation de handicap, tout en mettant l’accent notamment sur l’accroissement du taux de couverture des associations actives dans le domaine du handicap au niveau du monde rural.

MmeAhkim a appelé aussi à la généralisation du Régime d’assistance médicale (RAMED) et à faire en sorte que la carte RAMED soit valide au niveau de tous les hôpitaux du Royaume, avec la mise en place d’un système de tiers payant au profit des bénéficiaires de ce régime et d’un cadre contractuel avec les établissements de santé à l’instar des conventions conclues en faveur des fonctionnaires des administrations publiques.

 

 

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