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Dans une intervention au nom du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants lors de la discussion du projet de loi de finances 2018 devant la Commission des finances et du développement économique : Mme El Hatimimet l’accent sur la nécessité de prévoir un budget spécial pour l’intégration de la langue amazighe,en tant que langue officielle, dans la vie publique

 

AliaeRiffi:

Intervenant au nom du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants au cours de la discussion du projet de loi de finances 2018 devant la Commission des finances et du développement économique, Mme Ghita El Hatimi a focalisé sur certaines mesures qui sont à même d’accompagner et de contribuer à la réalisation des objectifs dudit projet de loi de finances.

En sa qualité de membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, Mme El Hatimi s’est félicité de la qualité du projet de loi de finances 2018 eu égard au fait qu’il accordéune grande importance aux secteurs sociaux, bien que son impactsur le citoyen demeurera limité en raison de l’absence d’unebonne gouvernance et gestiondes ressources humaines et financières.

Par ailleurs, MmeEl Hatimi a mis l’accent sur la nécessité de prévoir un budget spécial pour l’intégrationde la langue amazighe, en tant quelangue officielle,dans la vie publique du pays, affirmant à cet égard que « la langue amazighe nedevrait pas continuer à être visible seulement sur les façades des institutions publiques, alors que la marginalisation affecte de nombreux citoyens à cause de la marginalisation de leur langue ».

D’autre part, Mme El Hatimi a souligné la nécessité de mobiliser les ressources et mécanismes nécessaires pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, évoquant à cet égard les principales mesures qui devraient être prises, à savoir notamment l’élaboration de la Charte de la déconcentration administrative et la sensibilisationà ce chantieren vue de changer les mentalités et les comportements, ce qui donnera une forte impulsion à la régionalisation avancée.

Mme El Hatimi a appelé aussià veiller à la représentation des présidents des Régionsdans les commissions central ou régionales d’investissement, rappelant que la loi organique relative aux Régionsstipule que l’attraction des investissements constitue l’une des compétences propres des Régions, alors que leur rôle se limite dansles faitsà la recherche et à tentativede persuasion de potentiels investisseurs, sans qu’elles aientune quelconque position au sein des structures chargées de la négociation, de l’examen,de l’autorisation et du suivi des projetsd’investissement.

De même, Mme El Hatimi a plaidé pour l’élaboration d’une nouvelle charte de l’investissement qui est désormais nécessaire pour faire progresser l’économie, la révision des modes de gestion et d’administration des centres régionaux d’investissementqui ont souvent constitué uneentrave à l’investissement au lieu de le renforcer.

Concernant le secteur de l’éducation, Mme El Hatimi a considéré que le recours au mode contractuel pour le recrutement des enseignantsconstitue une mesure importante, mais à condition que cela s’appuie sur la formationdes enseignantscontractuels pour pallier le problème de la qualité de l’enseignement au lieud’aggraver ce problème, indiquant à cet égardque « la programmation de six mois de formation de qualité constitue le seuil minimum requis qui devrait permettred’obtenir des résultats positifs ».

Mme El Hatimi a également souligné la nécessité de procéder à une réforme globaledes régimes de retraite au lieu de prendre des demi-mesures.

S’agissant du secteur de la santé, qui enregistre des déficits importants à tous les niveaux, Mme El Hatimi a précisé qu’il est nécessaire de renforcerles ressources budgétaires consacrées à ce secteur et de procéder à des réformesdans ce secteur en fonction des priorités, en se penchant sur l’amélioration des urgences médicales dans une première, eu égard aux conditions difficiles qui caractérisent les contacts des citoyens avec ces services qui constituent la vitrinedu secteur de la santé.

Mme El Hatimi a également souligné la nécessité d’accorder davantage d’intérêt aux jeunes et de proposer des solutions innovantes en vued’intégrer le secteur informel dans le système économique réglementé.

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