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Dans un commentaire prononcé au nom du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers,M.Benmbarek réitère l’appel à accélérer l’adoption du projet de loi-cadre relative au système d’éducation et de formation

Amzazi confirme qu’il n’a plus de recrutement par contrat depuis le 13 mars 2019

 Saliha Boujraf:

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a réitéré, mardi dernier à Rabat, son appel à l’accélération de l’adoption du projet de loi-cadre relative au système d’éducation et de formation.

Dans une intervention au nom du Groupe Haraki, commentant la réponse apportée par M. Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à la question relative à “l’abrogation du recrutement par contrat », M. Yehfdhou Benmbarek, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a mis l’accent sur la nécessité de diversifier les langues d’enseignement, de manière à consolider la place des langues officielles, arabe et amazighe, et à assurer l’ouverture sur les langues étrangères.

Par ailleurs, M. Benmbarek a affirmé que la résolution de la problématique des ressources humaines dans le secteur est une revendication urgente,au même titre que la réforme globale du système d’éducation et de formation à travers le développement des cursus et la diversification des langues d’enseignement.

D’autre part, le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a noté de manière positive l’engagement par le ministère d’un dialogue avec les sections syndicales sectorielles et en présence de représentants des enseignants, ainsi queles résultats positifs auxquels a abouti ce dialogue de nature à restaurer la stabilité dans l’école marocaine et à mettre fin à la crise qui a duré un un mois et demi et qui a porté préjudice notamment aux intérêts des élèves.

De même, le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a salué les démarches entreprises sur les plans réglementaire et organisationnel et qui ont abouti à la cessation de la procédure de recrutement par contrat et son remplacement par le recrutement formel au sein des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF), ce qui constitue un indicateur positif qui a dissipé toute confusion et ambiguïté au sujet de la situation de cette catégorie de la famille éducative.

De plus, le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a appelé toutes les parties à faire preuve de sagesse et à surmonter les tensions qui ne sont pasdans l’intérêt de personne.

Benmbarek a appelé le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et à travers lui le gouvernement, à engager un dialogue social véritable, global et non classique, auquel participentles différentes sensibilités sociétales, qui rompt avecl’approche catégorielleétroite et aborde la situation des différentes catégories et classes, loin de la logique de l’intimidation par la rue et du langage du nombre et de la quantité ; un dialogue qui doit placer l’école loin des surenchères politiques et de l’instrumentalisation des revendications légitimes de nombreusescatégories socialeset ce, dans le respect de la Constitution qui encadre le combat politique et syndical au sein des institutions et rien d’autre que les institutions.

Dans ce sens, M. Benmbarek a souligné que le Mouvement Populaire, de par sa position et son positionnement,demeurera attaché au Maroc des institutions et au Maroc qui établit la corrélation entre les droitset les devoirs et entres les droits de l’Homme et les droits de la société et au-delà les droits de la nation.

En relation avec le même sujet, le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a réaffirmé sa ferme conviction que l’option du recrutement public régional est la meilleure option pour pallier le déficiténorme relevé au niveau territorial et régional, indiquant qu’il n’est ni raisonnable ni acceptable que plus de 60% de l’effectif total des fonctionnaires publics soient concentrés dans trois régions, alors que d’autres régions ne comptent que 2 à 4% de ces fonctionnaires.

A cet égard, le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a renouvelé son appel à la mise en œuvre de ce recrutement public régional au niveau des différentsdépartements ministériels, à  la répartition des postes budgétairescréées au titre de la loi de la finances en fonction du taux de déficit enregistré au niveau des régions et à l’institution du caractère régional des concours de recrutement.

Benmbarek a affirmé, dans ce sens, que ces réformes nécessitent une réforme fondamentale du statut général de la fonction publique, renouvelant son appel à la tenue d’assises nationalesen vue de l’élaborationd’une réforme globale de la fonction publique de manière à assurer sa qualité, à préserver les droits de l’ensembledes catégories des fonctionnaires et à améliorer leurs conditions professionnelle et sociales et leurs parcours administratifs.

Il convient de noter que M. Amzaziavait rappelé, dans sa réponse, les raisons qui avaient dicté en 2016 le recours au recrutement par contrat, ainsi que son annulation actuellement et le retrait de tout ce qui pouvait avoir référence à la contractualisation.

S’adressant aux enseignants, aux observateursdes affaires éducatives et à l’opinion publique nationale, M. Amzazi a précisé que depuis le 13 mars 2019, il n’y plus de recrutement par contratet qu’il est question aujourd’hui d’un recrutement public régional garantissant aux fonctionnaires des AREF les mêmes droits et devoirs dont jouissent les fonctionnaires assujettis au statut général  de la fonction publique, avec la possibilité de passer les concours d’accès aux corps des inspecteurs, des enseignants agrégés et de l’ administration pédagogique et de pourvoir les postes de responsabilité.

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