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Dans un commentaire lu par M. Mbarek Hamia : Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers appelle à la révision de la carte sanitaire de manière à garantir l’équité territoriale et régionale et à rendre justice aux zones rurales et montagneuses

Saliha Boujraf:

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a appelé le gouvernement, mardi dernier à Rabat, à la révision de la carte sanitaire et à l’adoption de la Charte nationale de la santé, de manière à garantir l’équité sanitaire territoriale et régionale et à rendre justice aux zones rurales et montagneuses qui enregistrent un déficit sur le plan des ressources humaines, des infrastructures hospitalières et des équipements.

Dans un commentaire de la réponse apportée par M. Anass Doukkali, ministre de la Santé, à une question orale d’actualité sur “la dégradation de la qualité des services de santé”, lu par M. Mbarek Hamia, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, le groupe parlementaire haraki a appelé aussi à l’élaboration d’un plan de réhabilitation du secteur de la santé dans ces zones marginalisées, en accordant une attention particulière au développement des services sanitaires ambulants et de la santé de proximité dans les zones rurales, ainsi qu’à la mise en place d’infrastructures pour l’hébergement et l’accueil des cadres médicaux.

Par ailleurs, le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a relevé la concentration des infrastructures hospitalières et des ressources humaines médicales dans les grandes agglomérations urbaines, réitérant son appel à la construction d’hôpitaux universitaires et à l’affectation d’équipes médicales comptant les différentes spécialités dans les régions dépourvues de ces infrastructures hospitalières d’envergure, telles que les régions du Sahara marocain, la Région Drâa-Tafilalat et la Région Beni Mellal-Khénifra.

D’autre part, le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a souligné les dysfonctionnements dont souffre le secteur de la santé, en particulier la problématique du déficit en ressources humaines, en particulier celui des cadres médicaux, qui se chiffre à environ 10.000 médecins et 15.000 infirmiers.

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a indiqué que les indicateurs du secteur de la santé sont révélateurs à cet égard, avec 7,3 médecins pour 100.000 citoyens et 9,2 infirmiers pour 100.000 citoyens, tout en soulevant l’absence d’équilibre territorial en matière de répartition des ressources humaines.

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a conclu son commentaire en appelant à l’adoption du recrutement public régional, à la corrélation de la formation avec le recrutement dans la même région, ainsi qu’à l’adoption du taux de déficit en ressources humaines comme critère pour la détermination du nombre de recrutements sectoriels au niveau de chaque région.

De même, le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a appelé à l’implication des collectivités territoriales et des conseils des régions dans l’élaboration des politiques publiques sectorielles, la définition des besoins et la recherche de solutions aux problématiques liées au déficit constaté.

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a plaidé, en outre, à initier une réflexion portant sur l’extension de la base de formation en coordination avec le Département de l’Enseignement supérieur, en tenant compte des indicateurs révélant le grand déficit enregistré.

Pour sa part, le ministre de la Santé avait indiqué en réponse à une question orale du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers que le gouvernement œuvre à la mise en place d’un hôpital universitaire au niveau de chaque région.

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