Dans un commentaire au nom du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants :Sekkouri souligne que le chômage des jeunes est “structurel” et qu’il devrait être traité comme un phénomène complexe qui menace la stabilité sociale
Lahcen Sekkouri, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a estimé,hier lundi à Rabat, que la problématique du chômage des jeunes est « structurelle » et qu’il devrait être traitée comme un phénomène complexe et multidimensionnel qui menace la stabilité sociale.
Dans une intervention au nom du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, commentant la réponse du Chef du gouvernement, M. Saâd Eddine El Othmani, à une question relative à « la politique générale du gouvernement portant sur l’intégration des jeunes », M. Sekkouri s’est interrogé sur la vision et le programme du gouvernement pour concrétiser effectivement l’intégration et la convergence des politiques publiques ciblant les jeunes à travers la stratégie nationale intégrée de la jeunesse, la mise en place du Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative et l’agenda de mise en œuvre du programme de la Commission interministérielle de l’Emploi, approuvé il y a 7 mois et signé par les départements ministériels concernés, l’Association des Régions du Maroc et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Par ailleurs, M. Sekkouri a souligné que cette large catégorie de citoyens, qui a été toujours entourée de la Haute Sollicitude de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est considérée comme étant la catégorie sociale la plus impactée par la réalité vécue et les changements qui y interviennent, ce qui requiert d’œuvrer à l’immuniser contre toute tendance au renfermement et au cloisonnement dans le monde virtuel et à éviter qu’elle soit séduite parles idées extrémistes et les comportements violents.
Sekkouri a appelé, en outre, à œuvrer à la promotion des valeurs humanitaires dans les rangs de cette catégorie, en favorisant sa participation, son ouverture et son imprégnation des fondements de l’identité culturelle marocaine, basée sur la modération, la coexistence et la gestion pacifique des différends.
Sekkouri a ajouté qu’il n’y a pas de place aujourd’hui au XXIe siècle pour des pays et des peuples qui n’investissent pas dans leur jeunesse comme une véritable richesse et des opportunités de développement et de progrès.
Sekkoui n’a pas omis de rappeler qu’il y a près de 1,685 de jeunes hommes et femmes, âgés de 15 à 24 ans, au niveau national qui n’ont pas d’emploi, ne suivent pas d’études et ne bénéficient d’aucune formation, et que les jeunes des zones rurales et montagneuses sont les plus touchés par ce fléau.
Sekkouri a souligné, en outre, que l’enjeu à relever consiste à élaborer un nouveau modèle de développement en mettant l’accent,dans ses orientations, sur la dimension régionale, appuyée par une décentralisation sectorielle efficace afin d’assurer la convergence des politiques, des stratégies et des plans visant à intégrer la jeunesse sur tous les plans.
