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Dans sa réponse aux questions des groupes parlementaires à la Chambre des Représentants :Amzazi considère que l’université est une forteresse de la pensée et une tribune de la liberté d’opinion et non un espace pour l’exercice de la violence

Il souligne la réduction du nombre d’élèves ayant rompu leur scolarité dans le monde rural

Il révèle la stratégie du ministère visant à assurer l’égalité des chances entre les élèves des secteurs public et privé

 Saliha Boujraf:

 Rejet de l’exploitation de l’université pour s’adonner à la violence

Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a souligné,hier lundi à Rabat, son rejet de l’exploitation de l’université pour l’exercice de la violence et s’adonner à des pratiques hostiles au pluralisme culturel et intellectuel.

Répondant à une motion d’interpellation autour de la note ministérielle adressée aux présidents des universités au sujet de l’interdiction de l’organisation de manifestations et de sit-in au sein des universités, le ministre a affirmé que l’université est une forteresse de la pensée et une tribune de la liberté d’opinion et non un espace d’exercice de la violence.

Amzazi a ajouté que contrairement à certaines interprétations erronées du contenu de la note ministérielle, le ministère encourage les universités à organiser des activités ouvertes sur le pluralisme intellectuel.

Le ministre a poursuivi que l’émission de cette note ministérielle est intervenue après une série d’événements déplorables survenus dans l’enceinte universitaire et ce, dans le but de mettre un terme à des activités peu respectueuses des valeurs de l’université et qui causent parfois des querelles et des affrontements entre les factions étudiantes.

Amzazi a indiqué que la note ministérielle susmentionnée vise essentiellement à défendre l’enceinte universitaire et à appuyer toutes les initiatives sérieuses et constructives et ne cherche aucunement à restreindre l’exercice des libertés garanties au sein de l’université marocaine dans le cadre du respect de leur autonomie.

Par ailleurs, le ministre a souligné que ladite note, qui revêt un caractère préventif, vient encadrer les activités scientifiques répondant aux aspirations des étudiants et des chercheurs, revaloriser les initiatives des professeurs et des chercheurs et faire en sorte que l’administration des établissements universitaires soient les premiers promoteurs de ces activités sur les plans organisationnel et financier.

Amzazi a poursuivi que cette note vise également à soutenir les initiatives étudiantes et à les rendre utiles et ouvertes à tout le monde, dans le cadre d’une vision fondée sur le dialogue intellectuel et le respect de la liberté de création et de la dimension culturelle et artistique de chaque partie.

 

5% des élèves du monde rural abandonnent l’école

S’agissant de l’abandon de la scolarité par les élèves dans le monde rural, M. Amzazi a souligné que 5% des élèves dans le monde rural abandonnent leurs écoles, indiquant que le ministère œuvre à réduire ce taux d’abandon scolaire à 1% dans l’horizon de l’année 2024.

 

Les seuils d’admission dans les instituts supérieurs

D’autre part et en ce qui concerne la question relative aux seuils d’admission dans les instituts supérieurs qui a été posée par le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, M. Amzazi a affirmé que le seuil d’admission à certains concours, dont notamment les concours d’accès aux facultés de médecine par exemple, a été réduit en vue d’augmenter le nombre de candidats, précisant que le ministère œuvre à créer davantage d’établissement s univeritaires à accès limité et à assurer une large couverture territoriale de ces institutions.

Dans ce sens, le ministre a noté que le problème ne réside pas au dans le seuil d’admission, mais dans le nombre d’établissements d’enseignement supérieur à accès limité, soulignant à cet égard qu’un effort a été déployé pour augmenter le nombre de ces établissements, dont le taux d’accueil est passé de 19.000 à 28.000 étudiants.

Par ailleurs, M. Amzazi a affirmé que pour l’accès aux instituts et écoles supérieurs, la moyenne générale est calculée sur la base des notes obtenues en première année et deuxième année du baccalauréat et non pas des notes du contrôle continu comme le prétendent certains, de sorte à garantir l’égalité des chances entre les élèves des secteurs public et privé.

 

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