Dans deux commentaires de MM. El Omari et Kouskouss :Le Groupe Haraki tire la sonnette d’alarme au sujet de la rareté de l’eau potable dans de nombreuses zones du Royaume
Il appelle à une intervention extraordinaire pour lutter contre la soif pendant la saisond’été
Saliha Bajaraf:
Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a appelé, lundi dernier à Rabat, à une intervention extraordinaire pour lutter contre la soif qui menace désormais de nombreuses zones du Royaume, en particulier durant la saison d’été.
Le Groupe Haraki àla Chambre des Représentants, qui a tiré la sonnette d’alarme au sujet dela rareté de l’eau potable dans notre pays et s’est interrogé sur la stratégie du gouvernement en matière de construction des grands et moyensbarrageset des barrages collinaires, a souligné la nécessité d’accélérer la mise en œuvre du plan national de l’eau afin de pallier la pénurie d’eau potable enregistrée au niveau de nombreuses zones du Royaume.
Dans un commentaire lu par M. AbderrahmanEl Omari, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, de la réponse apportée par M. Abdelkader Aâmara,ministre de l’Equipement, des Transports, de la Logistique et de l’Eau, lors de la séance hebdomadaire des questions orales, à une question orale ayant porté sur « les mesures prises pour pallier la pénurie d’eau potable enregistréeau niveau de certaines zones », il a cité de nombreuses zones souffrant de pénurie d’eau, appelant à la mise en œuvre du plan national de l’eau, qui a fixé des objectifs stratégiques pour ce secteur vital, consistant principalement à renforcer l’approvisionnement en eau afin de répondre aux besoins croissants, généraliser l’accès aux services, soutenir la rationalisation de l’utilisation de l’eau, améliorer l’efficacité des réseaux d’approvisionnement et protégerles ressources en eau.
Dans le même contexte, M. Abdelaziz Kouskouss, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a évoqué la situation des populations de Taza qui souffrent du déficit des ressources en eau, ainsi que la situation de certains douars et communes qui ont été touchés par le déficit d’eau potable, précisant que la zone dispose d’un barrage mais n’en bénéficie pas et indiquant que la soif s’accentue fortement pendant la saison d’été.
Dans sa réponse, le ministre avait reconnu l’enregistrement d’un déficit en matière d’approvisionnement des citoyens en eau potable, affirmant à cet égard que la crise de pénurie d’eau persistera dans les années à venir du fait que les investissements dans le domaine d’approvisionnement en eau potable sont coûteux et nécessitent beaucoup de temps.
Le ministre a ajouté que la solution dont nous disposons actuellement à recourir aux “citernes d’eau” en partenariat avec les conseils communaux, indiquant que le gouvernement a pris la décision consistant à consolider les systèmes locaux et à les relier à un système de distribution unifié, connecté aux barrages, aux stations de dessalement de l’eau de mer ou aux stations de traitement des eaux usées.
