Après leur rencontre avec M. RossMM. Khaya et Ajef soulignent l’attachement de la population sahraouie à la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine

M. Christopher Ross, l’envoyé personnel du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies en charge du dossier du Sahara, a rencontré MM. Sidi Ibrahim Khaya et Mouloud Ajef, deux députés du groupe parlementaire du parti du Mouvement Populaire.

Dans son entretien avec M. Ross, M. Khaya a souligné l’importance de la mise en œuvre de la proposition d’autonomie au Sahara comme solution politique et réaliste du conflit artificiel et eu égard au fait que cette proposition réaliste et crédible accorde aux habitants du Sahara de larges attributions pour la gestion de leurs propres affaires sous la souveraineté du Maroc sur tout son territoire .

M. Khaya a précisé que les autres parties prenantes dans ce conflit artificiel n’ont présenté aucune proposition pratique, mais se sont satisfaits de pérorer la même thèse désuète qui évoque un référendum basé sur l’identification ; lequel mode a démontré son échec, car il n’a pas pu distinguer l’identité du sahraoui des autres nationalités, d’autant plus que les habitants des camps de Tindouf sont un mélange de nationalités qui ont immigré du Tchad, du Mali, du Niger, de la Mauritanie et d’Algérie.

M. Khaya a indiqué qu’il a souligné, lors de la seconde rencontre qui a réuni M. Ross, l’autorité locale, les élus, les chioukhs des tribus sahraouis et des acteurs de la société civile, que les tribus du Sahara avaient toujours des liens avec les rois alaouites, affirmant à cet égard qu’allégeance a  été prêtée au Sultan Mohammed V en 1956.

Par ailleurs, M. Khaya a souligné que les Provinces du Sud ont enregistré un grand essor après la Marche Verte et que les provinces sahraouies ont réalisé un saut qualitatif vers le développement.

Pour sa part, M. Mouloud Ajef a affirmé que la rencontre, qui les a rassemblé avec M. Ross, a été marquée par la participation de tous les élus, des acteurs de la société civile et des autorités locales qui ont mis l’accent sur la nécessité de la mise en œuvre dans la région de l’autonomie sous souveraineté marocaine, soulignant qu’il n’y a de solution au différend artificiel autour du Sahara que la mise en œuvre de la proposition d’autonomie au Sahara, en tant que solution politique et réaliste.

M. Ajef a ajoutés que les tribus du Sahara ont prêté allégeance aux rois alaouites pendant la colonisation et qu’elles demeurent fidèles à ce pacte.