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Amzazi : Les facultés de médecine et les centres hospitaliers universitaires sont tenus de créer des instituts spécialisés dans la recherche thérapeutique

Saliha Boujraf:

Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a attiré l’attention, mardi dernier à Rabat, sur la fragmentation des sciences et la spécialisation excessive qui caractérisent la recherche scientifique depuis des siècles, ce qui ne permet pas de déceler la réalité du monde d’aujourd’hui et les défis qui en résultent, notant la nécessité d’analyses ces axes et tant d’autres sous l’angle de la complémentarité et de la diversité des spécialités, c’est-à-dire à travers des approches globales.

Intervenant à l’ouverture de la 14ème session plénière solennelle annuelle de l’Académie Hassan II des sciences et techniques sous le thème “Ingénierie et médecine au service du diagnostic, de la prévention et de la thérapie”, M. Amzazi s’est félicité du fait que le Maroc dispose d’une instance nationale chargée de la promotion et de l’évaluation des politiques de recherche scientifique, qui a œuvré à hisser la science et de la recherche scientifique et technique au rang des valeurs nationales et des normes internationales.

Par ailleurs, M. Amzazi a souligné la nécessité pour les facultés de médecine et les centres hospitaliers universitaires d’œuvrer à la création des instituts spécialisés dans la recherche thérapeutique, estimant que ces instituts seraient très bénéfiques pour les patients.

L’Académie Hassan II des sciences et techniques consacre sa session annuelle 2019, qui se tient avec la Haute approbation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à la discussion des innovations majeures, en liaison avec le renforcement de l’interdisciplinarité et de la collaboration étroite entre cliniciens, chercheurs et industriels, notamment pour le Maroc où les dépenses en matières de santé sont en croissance régulière.

Cette session débattra également des différentes thérapies e, relations avec les maladies cardiovasculaires, l’orthopédie, les troubles musculo-squelettiques, le traitement des cancers, le traitement des maladies du système nerveux central et les applications des techniques 3D en ingénierie biomédicale. Dans ce cadre, une séance sera consacrée à la coopération entre les ingénieurs et les médecins au service de la médecine au Maroc.

 

 

 

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