الأخبار

Amzazi : Il ne peut y avoir de croissance sans capital humain productif et sans investissement dans l’éducation et la formation

Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a souligné, mercredi dernier à Casablanca,qu’il ne peut y avoir de croissance sans capital humain productif, comme il ne peut y avoir de capital humain sans investir dans le domaine de l’éducation et de la formation.

Dans une allocution prononcée à l’ouverture du Symposium international sur le modèle économiques marocain, organiséles 22 et 23 mars courant sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, M. Amzazi a affirmé que l’augmentation du taux de croissanceet la création de richesse sont tributaires de la contribution productive de l’élément humain, évoquant à cet égard une citation du philosophe français Jean Bodin « il n’est de richesse que d’hommes ».

Selon le ministre, à l’heure de l’économie du savoir et de la révolution numérique, les nations sont désormais bien conscientes du rôle de l’élément humain dans la réalisation du développement, indiquant que le capital humain peut apporter des solutions aux différents problèmes auxquels sont confrontés les décideurs politiques.

Amzazi a assuré, dans ce contexte, que la promotion du rôle de l’élément humain dans la création de richesse constitue un aspect essentiel à intégrer dans notre nouveau modèle de développement.

Le ministre a évoqué, à cet égard, le récent rapport de la Banque mondiale intitulé « Le Maroc à l’horizon de l’année 2040..l’investissement dans le capital immatériel pour accélérer l’essor économique », qui appelle à investir dans l’éducation et la santé des Marocains, voire il a souligné la nécessité d’un « miracle éducatif » en vue de reconstituer le stock de capital humain de manière adaptée avec les futurs défis économiques.

Faisant référence aux réalisations accomplies dans le domaine de l’éducation depuis les années 90 du siècle dernier, M. Amzazi a précisé que le Maroc a œuvré à la promotion de l’enseignement, indiquant que le taux de scolarisation au niveau de cycle primaire est passé de 55% en 1990 à 96,6% en 2017, et relevant que ce taux s’établit à 78,5% en intégrant les statistiques relatives au cycle secondaire (collèges et lycées).

Par ailleurs, le ministre a également mis l’accent sur l’importance du l’appui apporté aux programmes de soutien social, tels que le programme « Tayssir » ou le programme « Un million de cartables », ainsi que les programmes portant sur la construction d’internats et de cantines scolaires et la fourniture de moyens de transport scolaire dédiés aux élèves des zones enclavées.

Amzazi a conclu que l’éducation représente sans aucun doute l’un des moyens les plus puissants de lutte contre la pauvreté et les inégalités, et par conséquent pour jeter les bases d’une croissance économique forte et solide.

Cesymposium, organisé à l’initiative de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d’AïnChok, a enregistré la participation d’acteurséconomiques, financiers et intellectuels et ce, afin de contribuer au débat national portant sur le développement d’un nouveau modèle économique national.

Selon les organisateurs, ce symposium intervient en applicationdu contenu du Discours Royal prononcé devant le Parlement à l’occasion de l’ouverture de la première session de la deuxième législature (2017), où Sa Majesté le Roi a appelé tous les acteursàmener une réflexion sur les fondements, les perspectives et les défis du modèle économique marocain, qui est désormais incapable de satisfaire les besoins du citoyen.

Le programme de ce symposium s’articule autour d’exposés et d’interventions axées sur les fondements de l’édification de ce modèle économique, le rôle de l’investissement dans la création de richesse et d’opportunités d’emploi et le rôle du capital matériel et immatériel dans la réalisation du développement.

مقالات ذات صلة

زر الذهاب إلى الأعلى