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Ministère de la Culture : De nouveaux arrêtés et décrets portant sur l’inscription de certains sites historiques sur la liste du patrimoine

Le ministère de la Culture et de la Communication a annoncé qu’une étude menée conjointement avec le Secrétariat Général du Gouvernement a abouti sur une proposition pratique relative à l’adoption d’un projet de loi relative à la protection du patrimoine tous types confondus, tout en y incluant les trésors humains vivants en tant que patrimoine immatériel.

Selon le ministère de la Culture et de la Communication, ce projet de loi constituera un saut qualitatif en matière de traitement du patrimoine culturel à travers le renforcement des dispositions relatives à sa conservation etsavalorisation et l’adéquation du cadre légal national avec les critères internationaux en conformité avec les engagements internationaux du Maroc.

De même, ce projet de loi intègre aussi les nouveaux concepts mondialement reconnus en ce qui concerne le patrimoine culturel, précise le ministère.

La même source rappelle que ce début d’année a été marqué par l’édiction du décret n° 2.17.644 stipulant l’inclusion du site archéologique de JbelIrhoud sur la liste du patrimoine conformément à la loi n° 22.80 relative à la conservation des monuments historiques,des sites, des inscriptions et des objets d’art et d’antiquité. De ce fait, la réalisation de travaux visant la restauration ou la mise en valeur de ce site, situé dans la commune RiahnaIrhoud, requiert une autorisation du ministère de la Culture et de la Communication et ne peut être effectuée que sous contrôle du ministère.

Le ministère a évoqué aussi un projet de décret en cours d’approbation visant à inscrire la Kasbah d’Amridil, située à Ouarzazate, sur la liste du patrimoine.

Par ailleurs, le ministère de la Culture et de la Communication a édicté d’autres arrêtésportant sur laréalisationd’études et de recherches sur l’inscription d’autres sites historiques sur la liste du patrimoine, à savoir notamment le site « NoulLamta » dans la commune rurale d’Asrir relevant de la Province de Guelmim), la Kasbah de Ghaïlane  dans la ville de Tangeret le site archéologique « Zilil » dans la commune de HadGharbia relevant de la Province Tanger-Asilah.Le ministère a également rappelé l’édiction de deux arrêtésrelatifs à l’inscription du Golf de Tanger et de la Médina de Taza sur la même liste.

Par ailleurs, le ministère a rappelé l’éduction d’un arrêté relatif à l’inscription de cinq bâtiments situés dans la ville d’Oujdasur la liste du patrimoine historique national, en l’occurrence le siège de Bank Al-Maghrib, le palais de justice « Seddad », la bibliothèque Cherif Idrissi (Dar lmakhzen), cinéma « Vox » et la cathédrale « Saint-François-Xavier ».

Le ministère a indiqué que d’autres sites dans la région de l’Oriental seront également inscrits sur la liste du patrimoine, à savoir le palais municipal, la poste, la gare ferroviaire, l’hôpital Al Farabi et le quartier général militaire. Le ministère a relevé que les arrêtés d’inscription sur la liste du patrimoineont concerné aussi la Province de Nador, avec l’intégration du tribunal de la famille à Nador dans la liste du patrimoine.

Le ministère de la Culture et de la Communication a réaffirmé son engagement à poursuivre sa politique stratégique en matière de conservation et mise en valeur du patrimoine culturel national, en tant que locomotive du développement économique et social, dans le but d’insuffler un nouvel élan au paysage culturel national et renforcer le rôle de la culture comme l’un des éléments essentiels du développement durable.

Le ministère de la Culture et de la Communication a souligné, d’autre part, qu’il veille à établir un inventaire du patrimoine culturel national, à le répertorier, à le restaurer, à le conserver et à le mettre en valeur, tout en l’inscrivant dans la dynamique de développement global.

Le ministère a précisé, par ailleurs, que l’évolution naturelle de la société marocaine qui a engendré une expansion urbanistiquede plus en plus en contact avec le patrimoine ces dernières décennies, les changements qu’a connule concept de patrimoine et l’adhésion duMaroc à des conventions et traités internationaux, sont autant de raisons qui dictent la nécessité d’actualiser l’arsenal juridique régissant le patrimoine culturel en vue d’accompagner ces transformations et assimiler ces développements.

 

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