M. Laenser souligne dans une interview accordé au journal « Al-Massae »La reconsidération de la durée des plans d’urbanisme constitue un défi majeur auquel est confronté le Maroc

Le ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire national, M. Mohand Laenser, a souligné que la reconsidération de la durée des plans d’urbanisme constitue un défi majeur auquel est confronté le Maroc.

Dans une interview accordée au journal « Al-Massae » et publiée dans son édition d’hier, le ministre a affirmé « nous devons réhabiliter le plan et le département de l’Aménagement du territoire national dans leur rôle en matière de convergence des politiques du gouvernement ».

Dans ce sens, M. Laenser a souligné « aujourd’hui, il s’est avéré nécessaire de faire précéder la réalisation de la planification, car si la planification n’est pas réhabilitée, la situation demeurera telle qu’elle », expliquant que le processus de planification a cédé du terrain et il est désormais nécessaire de procéder à la planification des bâtiments avant leur réalisation.

Le ministre a souligné qu’il est temps de reconsidérer les modes de construction des bâtiments, estimant qu’il n’est pas interdit de construire des immeubles élevés et que les tours ne dénaturent pas nécessairement le paysage urbanistique à condition d’être dans leur emplacement idoine, notant qu’il est question de « problématiques majeures  et non pas faciles ».

Par ailleurs, M. Laenser a mis l’accent sur la nécessité de mettre un terme à la dilapidation des terrains et de fournir un logement à de nombreux citoyens, indiquant qu’il existe aujourd’hui une forte pression sur le plan de l’habitat et du logement, qu’il s’agisse du déficit enregistré en termes d’unités de logements ou des bidonvilles et des constructions anarchiques.

Le ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire national a affirmé « nous sommes devant une situation où les villes n’ont pas le sens de la ville, non seulement sur ​​le plan de l’esthétique et de la qualité de la construction, mais également sur le plan des dimensions », indiquant que l’on procède à la construction sur des terres agricoles et sur des terrains constructibles et non constructibles.