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Le « Mouvement des jeunes ingénieurs » crée l’événement et traduit la volonté d’exercer une action politique nobleMme Hakima Elhaite : Vous êtes les soldats de l’ombre avec vos pensées et opinions efficaces et actives

Les travaux du congrès constitutif du « Mouvement des jeunes ingénieurs » ont abouti à l’élection de Mme Zineb Alaoui Tamim Dari, présidente du Mouvement, et de M. Hamid Khlifi, président du Conseil national du Mouvement et ce, après l’élection par les congressistes, dont le nombre a dépassé 130 ingénieurs issus de différentes disciplines et régions, du conseil national comprenant 41 membres et du bureau exécutif comptant 15 membres.

Cette élection est intervenue au terme de la première journée du congrès constitutif, qui s’est tenu samedi dernier à Salé sous le thème « Les compétences d’aujourd’hui… les leaders de demain ».

Au cours de la séance d’ouverture, Mme Hakima Alhaite, membre du Bureau politique du Mouvement Populaire, a affirmé, au nom de M. Mohand Laenser, Secrétaire Général du Mouvement Populaire, que le parti ouvre ses portes à tous les cadres actifs, soulignant que M. Laenser a salué cette initiative, portée par de jeunes ingénieurs qui ont préféré intégrer le champ politique dans le cadre de l’école de pensée du Mouvement Populaire.

Mme Alhaite a affirmé, par ailleurs, que le parti est ouvert à tout le monde, car le Mouvement Populaire appartient à tous ses militants et militantes, soulignant que les ingénieurs sont les soldats de l’ombre qui donneront à l’action politique une nouvelle impulsion à travers leurs idées et opinions efficaces et actives et ce, eu égard au fait que les ingénieurs sont une force de proposition grâce à laquelle tous les projets futurs et les idées peuvent être élaborés.

Pour sa part, Mme Khadija Lamrabat Oum Al-Bachaïr, présidente de l’Association des Femmes Harakies, a affirmé que le congrès constitutif du « Mouvement des jeunes ingénieurs » constitue aujourd’hui un autre étape dans le processus d’organisation et de structuration des forums et des alliances professionnels harakis, notant que l’Association des Femmes Harakies se félicite de cette initiative portée par la jeunesse et dont sont fiers tous les militants et militantes harakis. Elle a souligné à cet égard que l’Association des Femmes Harakies est disposée à coopérer et à coordonner avec les jeunes ingénieurs en vue de la réalisation des objectifs communs.

Mme Lamrabat a rappelé, à cette occasion, que l’intérêt qu’accorde le parti du Mouvement Populaire à la structuration et à l’organisation des forums et des affluents professionnels harakis s’inscrit dans le cadre d’une vision globale s’articulant sur l’ouverture du parti sur toutes les catégories et les couches sociales, ajoutant que l’attraction des compétences et des forces vives de la société permettra de consolider l’édification du parti et de l’habiliter à accompagner les changements et à relever les enjeux de l’étape actuelle.

De son côté, M. Aziz Dermoumi, Secrétaire Général de la Jeunesse Harakie et membre du Bureau politique du parti, qui a animé les travaux de la séance d’ouverture, a affirmé que la majorité des cadres brillants au Maroc choisissent de ne pas adhérer aux partis, soulignant que les jeunes doivent être convaincus de la nécessité de s’engager dans le champ politique.

M. Dermoumi a mis l’accent sur la nécessaire adhésion des jeunes aux partis politiques afin qu’ils aient un rôle efficace dans la vie politique, relevant que les jeunes marocains devraient marquer les partis de leurs empreintes. Soulignant le rôle des ingénieurs dans la structuration de la vie politique, M. Dermoumi a rappelé que l’implication des jeunes dans l’action politique constitue un appui fort aux partis.

Pour sa part, le jeune ingénieur Mohamed Aït Bouljaoui, Vice-président du Comité préparatoire du congrès constitutif du « Mouvement des jeunes ingénieurs », a souligné le rôle central qui incombe à l’ingénieur et qui consiste à contribuer à jeter les fondements du développement économique du pays et ce, à travers les efforts théoriques et de terrain qu’il déploie et qui couvrent les différents domaines productifs et les infrastructures nécessaires à l’essor économique du Maroc d’aujourd’hui.

De son côté, Mme Badiâa Aârab, membre du Bureau exécutif de Ingénieurs Arabes et représentante de l’Union du Maghreb Arabe, a affirmé que l’action et la gestion de l’ingénieur marocain est importante dans l’édification de l’économie nationale et ce, au vu de sa formation scientifique et technique ouverte à d’autres disciplines scientifiques dans les domaines de la planification, de la conception, de l’analyse, de la gestion et des sciences humaines. Elle a  souligné que cette formation dote l’ingénieur d’une technologie moderne et renouvelable et consolide ses capacités à trouver les solutions scientifiques appropriées.

Mme Aârab a ajouté que devant les transformations imposées par la mondialisation et la large diffusion des connaissances, des techniques de communication et des innovations technologiques accélérées résultant de l’abolition des frontières douanières, et face à la quête de régions présentant des faibles coûts de production, se situant à proximité des marchés et disposant d’ingénieurs hautement formés, ou à la migration de ces cadres de leurs pays d’origine vers d’autres pays, l’ingénierie constitue désormais et plus que jamais un facteur clé dans le progrès et le développement, en particulier à la lumière de la crise économique mondiale et ses répercussions.

Mme Aârab a également noté que les faits imposent à notre pays la nécessité d’accorder une grande importance à la mise à niveau de ressources humaines suffisantes et susceptibles de relever le défi, à travers la formation d’ingénieurs de haute qualité et l’amélioration de leurs conditions sociales et professionnelles et des conditions d’exercice de cette profession.

Dans le même contexte, M. Mohamed Aïssa, président du Syndicat national des ingénieurs marocains a rappelé le parcours de ce syndicat qui a été fondée en 2007 dans la perspective de la création d’une instance qui regroupe toutes les associations des ingénieurs des écoles nationales, indiquant que le syndicat a mené plusieurs luttes en vue d’améliorer les conditions matérielles et morales des ingénieurs.

Pour sa part, M. Fouad Lahbalate, président de la Ligue des pharmaciens Harakis, a souligné que le Mouvement Populaire est un parti qui ouvre ses portes à tout le monde, soulignant que les parties politiques ne peuvent pas se passer d’organisations parallèles regroupant chacune les médecins, les pharmaciens, les ingénieurs, les avocats et les professionnels des médias et de la communication.

Rappelant que la Ligue des pharmaciens harakis a été fondée en décembre 2013, M. Lahbalate a indiqué que cette ligue a entamé son action par l’organisation de caravanes médicales qui sont ouvertes à tous les militants harakis.

A son tour, M. Hassan Al-Mardi, Secrétaire Général du Syndicat Populaire des Salariés, a affirmé que le syndicat est ouvert à tous, exprimant sa disposition à coopérer avec les jeunes ingénieurs, en raison notamment de son parcours professionnel, syndical et politique.

Pour sa part, Mme Fatima Kaîima Mazi, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a affirmé que tous les parlementaires harakis sont disposés à ouvrir un dialogue et à engager des discussions avec les ingénieurs portant sur la coopération et l’encadrement, soulignant que l’avenir du pays demeure tributaire de l’implication de ses jeunes et de ses cadres dans la vie politique et saluant cette initiative relevant du militantisme et consistant à créer le « Mouvement des jeunes ingénieurs ».

L’ingénieur Hamid Khlifi, président du Comité préparatoire du congrès constitutif, avait rappelé, dans allocution prononcée à cette occasion au nom du comité, les étapes parcourues dans le cadre des préparatifs de cette initiative distinguée, qui a été le résultat d’un diagnostic approfondi de la réalité marocaine et du rôle de l’ingénieur au service du projet sociétal de développement, partant de la nécessité de sa participation active à la prise de décision politique.

Par ailleurs, M. Khlifi a mis l’accent sur la nécessité de disposer d’une volonté politique pour mettre en place les conditions favorables pour l’ingénieur marocain pour qu’il puisse assumer pleinement le rôle qui lui incombe.

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