La 8ème colonneLe Maroc, d’abord

Relevant de référentiels différents et d’horizons divers, des formations politiques nationales se sont réunies pour annoncer la naissance d’une nouvelle coalition sans précédent dans l’histoire du paysage politique marocain, dans lequel s’est propagé le virus de la balkanisation, avec les complications qui en ont résulté dont les plus graves sont la dispersion des efforts et des énergies et la primauté des intérêts partisans subjectifs sur les intérêts de la patrie.

L’ère des idéologies est révolue depuis la chute du mur de Berlin et nous vivons désormais la configuration d’un nouvel ordre mondial où il n’y pas de place pour les sociétés qui n’accompagnent les revendications de leurs citoyens et leur aspiration à la dignité, à la démocratie et au progrès.

Par conséquent, il n’y a pas d’autre alternative pour le Maroc, tenu d’interagir avec son environnement régional et international, que d’adhérer à une nouvelle vision et conception de l’action partisane, dont l’essence est l’action commune au service de l’intérêt de la Nation.

Quelles qu’en soient les lectures et analyses que certains consacreront à cette initiative historique, elle demeurera porteuse d’une audace politique dont se sont armés les partis qui se sont engagés dans cette coalition.

Nous maîtrisons très bien les reliefs de notre société dans sa diversité et nous sommes conscients que le peuple marocain a grand besoin d’un nouveau souffle qui ferait sortir la politique de sa torpeur et fonderait un nouveau paysage, dont les fruits ne porteraient et ne mûriraient peut-être qu’après un certain temps, mais nous espérons que les Marocains pourraient y goûter au cours des cinq prochaines années.

La nouvelle constitution, approuvée quasi-unanimement par le peuple marocain et eu égard qu’elle constitue un engagement renouvelés entre la grande famille marocaine, l’institution monarchique et le peuple, nous impose d’unifier les énergies pour faire face aux défis posés à plusieurs niveaux, armés d’espoir dont les portes ont été ouvertes par la nouvelle ère, face au nihilisme, au désespoir et à tous les agissements, qui ont dénué l’action politique de toute noblesse.

Le Maroc d’abord, c’est la précieuse clé qui ne doit pas être égarée.