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M. Sentissi interpelle la ministre Seghrouchni au sujet de la stratégie de lutte contre les cyberattaques

Zineb Abou-Abdellah

M. Driss Sentissi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a adressé une question écrite à la ministre déléguée en charge de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Mme Amal El Fallah Seghrouchni, au sujet de la stratégie de lutte contre les cyberattaques.

Dans sa question écrite, M. Sentissi a affirmé « comme vous le savez, certains sites web officiels nationaux ont été victimes de cyberattaques ciblant des données qui pourraient menacer la sécurité de l’information et la souveraineté digitale du Royaume”, ajoutant que cette intrusion constitue une menace pour la protection des données digitales des institutions nationales et des citoyens.

A cet égard, le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a interpellé la ministre sur l’élaboration d’une stratégie nationale de cybersécurité actualisée qui tienne compte des évolutions technologiques accélérées et de la gravité des nouvelles menaces numériques, s’interrogeant sur les mécanismes permettant de faire face aux menaces à travers la coordination entre toutes les institutions de l’Etat, ainsi que sur les mesures dont la mise en œuvre se profile à l’horizon en vue de doter toutes les institutions de l’Etat d’unités de cybersécurité.

Pour rappel, le système d’information de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a été victime récemment d’une cyberattaque qui a entraîné une fuite massive de données personnelles de salariés sur les réseaux sociaux.

De son côté, la CNSS avait annoncé l’ouverture d’une enquête suite à la cyberattaque dont a été victime son système d’information, précisant que « son système d’information a été la cible d’une série de cyberattaques (…) qui ont entraîné une fuite de données dont les sources et les détails sont actuellement en cours d’évaluation ».

Par ailleurs, la CNSS avait annoncé également qu’elle a diligenté une enquête administrative interne et qu’il a saisi les autorités judiciaires compétentes, appelant les citoyens à éviter tout acte de publication ou de partage des données divulguées ou falsifiées, sous peine de poursuite judiciaire ».

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