L’annulation des universités d’été contraint la Jeunesse Harakie à geler ses activités au sein de l’Institut National de la Jeunesse et de la Démocratie
La Jeunesse Harakie a décidé de geler ses activités au sein de l’Institut national de la jeunesse et de la démocratie jusqu’à l’ouverture d’un débat sérieux et responsable entre les différentes jeunesses partisanes en vue d’élaborer une vision commune sur l’avenir de l’action de jeunesse et de garantir les droits des jeunes à une participation efficace et ce, à travers leur encadrement dans des espaces appropriés qui leur permettent de jouer leur rôle naturel dans l’édification de la société.
Selon un communiqué de la Jeunesse Harakie, la prise de cette mesure intervient après la décision soudaine annoncée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication relative à l’annulation des universités d’été et des rencontres que comptaient organiser les jeunesses partisanes, y compris l’Université d’été de la Jeunesse harakie qui devait être organisée du 11 au 15 septembre courant au camping estival Al Haouzia, sachant que toutes les démarches légales ont été accomplies et que les autorisations officielles ont été obtenues du ministère concerné.
Lors d’une réunion d’urgence qu’elle a tenue hier lundi, la Jeunesse Harakie a imputé la responsabilité de cette décision à l’Institut national de la jeunesse et de la démocratie en raison de sa sourde oreille à l’égard des revendications exprimées par les jeunesses partisanes, alors que cette instance était censée défendre les droits de ces jeunesses et les représenter auprès des autorités concernées, notant que jusqu’à présent, les raisons de cette décision n’ont pas été éclaircies, ce qui soulève de nombreuses interrogations et incertitudes quant à ses soubassements.
La Jeunesse Harakie a appelé le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication à fournir des explications claires au sujet de cette décision afin d’éviter toute ambiguïté ou malentendu qui pourrait résulter de l’absence de précisions, tout en tenant l’Institut national de la jeunesse et de la démocratie responsable de l’ignorance des revendications des jeunesses partisanes, étant l’instance qui était censée défendre les droits de ces jeunesses et les représenter auprès des autorités concernées.
La Jeunesse Harakie a conclu son communiqué en réitérant son engagement à défendre les questions des jeunes et à promouvoir la démocratie, conformément à la Haute Vision Royale visant à permettre aux jeunes de participer efficacement à l’édification de l’avenir du Maroc.
