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Al-Aâraj : Ce qui intervient au sein duparti du Mouvement Populaire au sujet des accréditations des candidaturesélectorales est un phénomène « normal » et « sain » Le dossier de la langue amazighe ne saurait supporter des surenchères politiques ou catégorielles

M. Mohamed Al-Aâraj, professeur de droit public à la Faculté de Droit de Fès et présidentdu Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a réfuté les fausses informations colportées au sujet de prétendus « conflits » au sein du parti du Mouvement Populaire sur les accréditations des candidatures électorales.
Dans une interview exclusive accordée au quotidien « Al-Haraka »,ce membre du Bureau politique du Mouvement Populaire a considéré que ce qui intervient au sein du parti au sujet desdites accréditationsest un phénomène « normal » et « sain » et prouve que le parti est une institution et nondes individus.
M. Aâraj, dont la candidature aux élections du07octobre prochain a été accréditée,a affirmé que le parti du Mouvement Populaire a adopté des critères objectifs pour accréditer les candidatures aux prochaines élections législatives.
Par ailleurs, le président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a souligné que le bilan de la session parlementaire de printemps a été « positif »eu égardaux différentes questions économiques, sociales, culturelles, sécuritaires ou diplomatiques qui ont étésoumises au débat public au sein du Parlement. M. Al-Aâraj a indiqué, en outre, que ladite session parlementaire a été marquée également par la discussion et l’adoption de lois revêtant un caractère politique et qui concernent les prochaines échéances législatives.
M. Al-Aâraj a également évoqué le bilan des travaux du Parlement au cours des cinq dernières années (sous la Constitution de 2011) et l’avenir du projet de loi organique relatif à la mise en œuvre du caractère officielle de la langue amazighe, indiquant que le dossier de la question amazighe ne saurait supporterdes surenchères politiques ou catégorielles,car la langue amazigheest la propriétéde tous les Marocains.
D’autre part, M. Al-Aâraja également soulevé la problématique de l’absentéisme au sein de l’institution législative, affirmant que ce phénomène n’est pas lié à la définition du temps parlementaire, beaucoup plus qu’il estdû à la conjoncture de plusieurs facteurs objectifs. Il aindiqué que le traitement de ce comportement négatif qui porte atteinte à la réputation de l’institution parlementaire et aux parlementaires eux-mêmes requiert de relever les problèmes dont souffre cette institution et d’y remédier.
M. Al-Aâraj a souligné, à cet égard, que la représentation parlementaire estune responsabilitébeaucoupplus qu’elle n’est unefonction honorifique, précisant que la discipline au sein des institutions ne s’instaure pas spontanément, mais qu’il faudrait mettre en placedes règles institutionnelles punitives et coercitivesà même d’instaurer la discipline. Il a, toutefois, indiqué que l’approche juridique n’est pas suffisante à elle seule pour enrayer l’absentéisme des parlementaires.
M. Al-Aâraj a également abordé la question de la parité et les messages adressés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son récent Discours du Trône aux acteurs politiques et autres.

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