Activités parlementaires

Une députée parlementaire interpelle le gouvernement au sujet de « la hausse des prix de la viande de volaille dans les marchés nationaux »

Zineb Abou-Abdellah

Mme Fadoua Mohsine Al Hayani, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a adressé une question écrite au ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, M. Mohamed Sadiki, au sujet de « la hausse des prix de la viande de volaille dans les marchés nationaux au cours de la saison estivale en cours ».

La députée parlementaire harakie a rapporté que les prix de la viande de volaille ont connu une augmentation substantielle, atteignant 30 DH le kilogramme, dépassant ainsi le pouvoir d’achat des citoyens et ce, sans parler de la hausse des prix de nombreux produits de consommation.

Mme Mohsine Al Hayani a noté que cette vague de hausse des prix de la viande de volaille coïncide avec les vacances d’été et les événements sociaux, évoquant les inquiétudes croissantes des petits et moyens aviculteurs quant à la poursuite de cette hausse, d’autant plus que beaucoup d’entre eux considèrent que la hausse des prix que connait ce secteur est la résultante de l’arrêt de la production par certains éleveurs de volailles en raison des pertes qu’ils ont subies du fait du renchérissement des matières premières importées intervenant dans la production, de la hausse des prix des poussins et des aliments composés, du taux de mortalité élevé, en plus de la monopolisation de la production des poussins par de grandes entreprises de manière à maintenir un certain prix de vente.

Dans ce contexte, la députée parlementaire harakie a interpellé le ministre Sadiki au sujet des mesures gouvernementales prises pour assurer un approvisionnement abondant en viande de volaille dans les marchés nationaux et à des prix raisonnables.

Mme Mohsine Al Hayani s’est également interrogée sur les mesures que compte prendre le ministère de tutelle pour soutenir les petits et moyens aviculteurs, au regard notamment de la hausse des prix des poussins, des médicaments et des aliments et ce, afin, d’une part, d’éviter leur faillite et, d’autre part, de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

 

 

 

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