Skip links

Le député parlementaire haraki Mohamed Ouzzine interpelle le ministre du Transport et de la Logistique au sujet des répercussions du communiqué relatif aux cyclomoteurs dont les caractéristiques auraient été modifiées

MP/zineb abou abdelah

M. Mohamed Ouzzine, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a adressé une question écrite au ministre du Transport et de la Logistique, M. Abdessamad Kayouh, au sujet des répercussions du communiqué relatif au cyclomoteurs dont les caractéristiques auraient été modifiées.

Dans sa question écrite, M. Ouzzine a affirmé « à l’instar de l’opinion publique, et plus particulièrement des propriétaires de cyclomoteurs, nous avons suivi avec étonnement le communiqué de l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) concernant la procédure de contrôle des cyclomoteurs à travers l’usage d’un speedomètre, selon laquelle tout cyclomoteur dont la vitesse est supérieure ou égale à 58 kilomètres par heure est considéré comme un étant un véhicule dont les caractéristiques ont été modifiées et devrait par conséquence être mise en fourrière, avec établissement d’un procès-verbal à l’encontre de son propriétaire ».

A cet égard, M. Ouzzine a souligné que cette procédure a suscité plusieurs observations de fond de la part des parties prenantes et des spécialistes, dont notamment le fait que la vitesse de la plupart des cyclomoteurs en circulation au Maroc, notamment celles fabriquées en France et au Japon, dépasse à l’origine la vitesse susmentionnée sans avoir été modifiés.

Le député parlementaire haraki a indiqué que limiter les normes de sécurité à la seule vitesse revient à ignorer d’autres facteurs cruciaux tels que le poids de la moto, la qualité des freins, la qualité du casque et la structure technique globale, alors que certains cyclomoteurs ayant obtenu des certificats de conformité ne respectent pas ces normes.

Par ailleurs, M. Ouzzine a souligné que le contrôle effectif de la modification des caractéristiques techniques devrait être entamé dès les étapes d’importation et de d’homologation, et arrivant à l’étape de distribution, plutôt que de faire peser l’entière responsabilité sur le seul citoyen, notant que l’application stricte de cette procédure priverait plus d’un million de Marocains de leurs cyclomoteurs et accentuerait la pression sur le pouvoir d’achat, en l’absence d’un accompagnement via des programmes de sensibilisation et de formation sur la sécurité routière.

Compte tenu des répercussions potentielles de cette décision, le député parlementaire haraki et Vice-président de la Chambre des Représentants a interpellé le ministre de tutelle sur les soubassements et les raisons de cette décision, ainsi que sur les mesures que le ministère de tutelle compte prendre pour adopter une norme de sécurité globale prenant en considération tous les aspects techniques relatifs aux cyclomoteurs, plutôt que de se limiter à la vitesse du moteur.

M. Ouzzine a également interpellé le responsable gouvernemental sur les modalités de contrôle prévues pour couvrir toutes les étapes de l’importation à la distribution, avant que le cyclomoteur n’atteigne le consommateur final.

Dans le même contexte, le député parlementaire haraki a appelé le ministre de tutelle à informer l’opinion publique sur les mesures prévues pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens et garantir qu’ils ne soient pas privés d’un moyen de transport essentiel en raison de l’adoption de normes techniques étriquées, ainsi que sur son plan pour adopter une stratégie intégrée de sécurité routière conciliant entre le contrôle technique, la formation et la sensibilisation continus des usagers.

Leave a comment