Proposition après-demain d’une « vision arabe » devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour trouver une solution politique à la crise libyenne
Le Secrétaire Général de la Ligue des Etats arabes, M. Amr Moussa, a annoncé que la Ligue proposera une nouvelle « vision arabe » pour trouver une solution politique à la crise libyenne au cours de la réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies, prévue demain mercredi et qui sera dédiée à une évaluation globale du niveau de mise en œuvre de la résolution 1973 relative à l’imposition d’une zone d’interdiction de vol dans l’espace aérien libyen.
Dans des déclarations à la presse hier au Caire, M. Moussa a indiqué que la vision arabe à l’égard de la crise libyenne est basée sur la préservation de la souveraineté de ce pays, faire face à sa division, agir rapidement pour trouver une solution politique à la crise, l’instauration d’un cessez-le-feu total sous un contrôle international efficace en échange de l’arrêt de toutes les actions militaires et le lancement du processus d’une phase transitoire.
M. Moussa a précisé que toutes ces mesures représentent les éléments d’une solution politique qui sera soumise au Conseil de Sécurité lors de sa prochaine réunion.
En réponse à une question sur les perspectives politiques d’une résolution de la crise libyenne à la lumière de l’inertie de la position militaire, le Secrétaire Général de la Ligue arabe a affirmé qu’il existe toujours une perspective d’une solution politique dans toutes les crises, soulignant que le plus important demeure de se mettre d’accord sur cette solution entre les organisations régionales et internationales concernées par la crise libyenne (les Nations Unies, l’Union Africaine, la Ligue arabe, l’Union Européenne et l’Organisation de la Conférence islamique).
Par, M. Moussa a reconnu l’existence de beaucoup de difficultés à résoudre la crise politique libyenne, affirmant toutefois que « ces difficultés ne devraient pas nous dissuader d’insister sur la recherche d’une solution politique à cette crise plutôt que des solutions militaires ».