Patience Halima !
Mohammed Mechahouri:
Les relations de la famille harakie ne sont pas uniquement fondées sur le partage des positions politiques et la convergence autour de l’amour de la nation et de la prééminence de ses intérêts sur toute autre considération, mais elles constituent également des liens humanitaires solides, basés sur l’amour, la fraternité et la solidarité dans la prospérité et l’adversité.
Avant-hier dans la maison “la grande tente” à Khénifra, la ville de Mouha Ouhammou Zayani, vous n’avez pas pu cacher les signes de votre tristesse et chagrin, malgré la persévérance, la patience et la force de la foi qui te caractérisent habituellement et qui sont inspirés par le terroir d’une résistance dans les hauts sommets de l’Atlas. La perte d’une personne chère ensanglante le cœur. Qu’en serait-il si cette personne chère était le tende père ?
J’ai appris, cela n’est pas étranger à vos valeurs, que vous étiez fortement attachée à votre père qui a lutté, éduqué et enseigné, et qu’il vous a tenue compagnie à Rabat jusqu’aux derniers jours de sa vie, avant que vous ne vous dirigiez à destination de Khénifra, où il ferma ses yeux et respira son dernier souffle de sa brise.
La perte de votre père a éveillé en moi le ressentiment de la perte mon père. En effet, qu’il est dur de ressentir son orphelinat de manière consciente et mâture après avoir expérimenté la paternité ou la maternité. Aussi, devrais-je être la personne la plus sensible à vos douleurs, car j’étais très attaché à mon père comme vous l’avez été à votre père.
Ne cachez pas les larmes qui se déversent de vos yeux meurtris, dans l’espoir que cela atténuera le ressentiment de la séparation.
Quand j’avais ressenti l’orphelinat, tes condoléances, qui étaient à l’image de la ferveur et de la sincérité des natives du Moyen Atlas, une source de fierté. Aujourd’hui, mon cœur s’adresse à vous reconnaissant : patience Halima !