MmeElhaïté: Le Maroc œuvre pour intégrer la composante du changement climatique dans toutes ses politiques publiques

La ministre déléguée auprès du ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, chargée de l’Environnement, MmeHakima El Haïté, a souligné, mardi dernier à Paris, que le Maroc œuvre pour intégrer la composante du changement climatique dans toutes ses politiques publiques et dans l’ensemble de ses projets de développement.
Intervenant lors de la 6ème édition du colloque international « Regards croisés des administrations », organisé cette année sous le thème « Coopérer pour relever les défis climatiques », Mme El Haïté a mis en exergue l’engagement du Maroc en faveur d’un développement durable permettant la création de richesses et d’emploi, tout en œuvrant à la préservation des ressources et à la réduction des impacts environnementaux.
Par ailleurs, la ministre a souligné que cette politique volontariste du Maroc a été initiée dès les années 60 du siècle dernier afin de relever les défis relatifs à la réalisation du développement et la préservation des ressources», partant de la mise en place de la politique de l’eau consistant en l’édification des barrages, la protection des bassins versants et le développement de la micro-irrigation visant à économiser les eaux à usage agricole, et arrivant à l’adoption d’une nouvelle politique dans le domaine de l’énergie et du développement des énergies renouvelables.
Mme El Haïté a poursuivi que le Maroc a jeté les bases de ce nouveau modèle de développement, à travers l’adoption d’une stratégie nationale de développement durable axée sur la croissance verte.
Concernant la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 21), qui aura lieu en décembre à Paris, la ministre a réaffirmé l’engagement du Maroc, qui abritera la prochaine conférence (COP 22) en 2016, à contribuer au succès de ce rendez-vous planétaire, appelant les pays du Nord et les organisations internationales à apporter l’aide technique aux pays africains pour qu’ils puissent apporter leurs contributions à la réussite de cette conférence.
D’autre part, Mme El Haïté a précisé que le continent africain, qui émet peu de gaz à effet de serre, subit l’impact des émissions des pays industrialisés, notamment en termes de menace sur la sécurité alimentaire et de dégradation des sols et de la biodiversité.
Les participants à ce colloque, organisé par «Expertise France», l’agence française d’expertise technique internationale, ont notamment mis la lumière sur l’envergure du phénomène des changements climatiques et leurs répercussions, appelant à œuvrer pour parvenir à un accord historique lors de la Conférence de Paris, permettant la réduction des émissions des gaz à effet de serre et la mise en place d’un nouveau modèle de développement durable et solidaire.