M. Ouzzine présente à l’ambassadeur du Japon les sincères condoléances du gouvernement marocain pour les victimes du dernier séismeL’ambassade du Maroc à Tokyo a souligné que les ressortissants marocains résidant au Japon sont sains et saufs
Suite au puissant séisme qui a récemment frappé les côtés Nord-Est du Japon, M. Mohamed Ouzzine, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, a exprimé à l’Ambassadeur du Japon à Rabat les chaleureuses condoléances du gouvernement marocain pour la perte de vies humaines dans cette catastrophe naturelle, ainsi que la sincère sympathie du gouvernement marocain avec le peuple ami du Japon dans cette douloureuse épreuve.
Un communiqué du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération a indiqué que le Secrétaire d’Etat a également fait part à l’Ambassadeur du Japon de la solidarité du peuple marocain avec le peuple japonais ami dans ces moments difficiles et de la disposition du gouvernement marocain à lui apporter le soutien et l’appui nécessaires.
Pour sa part, l’Ambassadeur du Japon au Maroc a exprimé ses remerciements au gouvernement marocain pour cette initiative louable, se félicitant à cette occasion de l’excellence des relations liant les deux peuples amis et des liens de coopération maroco-japonaise, rappelant que le Royaume du Maroc est connu pour ses positions sur le plan humanitaire et sa disponibilité à apporter son aide et son soutien à tous les pays confrontés à de pareilles circonstances.
De son côté, l’Ambassade du Maroc à Tokyo a souligné, mardi dernier, que tous les ressortissants marocains résidant au Japon sont sains et saufs, après le violent séisme et le tsunami dévastateur qui ont frappé vendredi dernier le Nord-Est du Japon.
Les autorités nippones s’attendent à un bilan plus lourd après la découverte de nouveaux cadavres dans les zones sinistrées. Un responsable de la police dans la préfecture de Miyagi, l’une des plus touchées par la catastrophe, a estimé que plus de 10.000 personnes auraient perdu la vie dans cette seule préfecture.
16/03/2011
La Commission de l’Information et de la Communication issue du Bureau Politique
Recherche de nouveaux mécanismes de communication à la hauteur des changements que connait le Maroc
La Commission de l’Information et de la Communication, issue du Bureau Politique du Mouvement Populaire, a poursuivi ses réunions, lundi dernier au siège du Secrétariat Général du Parti à Rabat, pour examiner les mécanismes de communication à même de diffuser le discours haraki auprès des citoyens à travers le pays.
M. Idriss Mroun, Président de Commission de l’Information et de la Communication, a fait part du souhait exprimé par les militantes et les militants harakis d’œuvrer à la promotion de leur presse pour qu’elle soit à la hauteur des changements que connait le Maroc, notamment après le Discours Royal du 09 mars, qui constitue un tournant historique et trace une véritable feuille de route pour édifier un Maroc moderniste et démocratique.
M. Mroun a indiqué que l’information et la communication représentent l’un des principaux piliers pour diffuser le discours du Mouvement Populaire, affirmant que s’il est vrai que le Parti dispose du quotidien « Al-Haraka », la presse partisane est généralement confrontée à des difficultés qui limite sa diffusion, comme en témoigne la régression importante du lectorat de cette presse au cours ces dernières années, en particulier après l’émergence de journaux indépendants et l’expansion des sites électronique d’information, ainsi que des sites sociaux, tels « Facebooke et « Twitter ».
M. Mroun a ajouté que le Mouvement Populaire initie de nombreuses actions, mais qui ne sont pas mises en valeur comme il se doit, soulignant à cet effet la nécessité de créer un autre journal, qui serait sympathisant du parti et non pas son affidé.
Pour sa part, M. Mohamed Mechahouri, rédacteur en chef du quotidien « Al-Haraka », a souligné la nécessité pour le Parti d’adopter une méthodologie de communication proactive, tout en tenant compte du facteur temps de manière à ce que les nouvelles fraîches ne se transforment pas en « histoire », notamment quand il s’agit de la publication d’un communiqué ou de la couverture d’un événement important initié par le Mouvement Populaire.
M. Mechahouri a souligné que la non-prise en compte du facteur temps dans le cadre de la communication avec le quotidien du Parti, en particulier, et des médias nationaux, de manière générale, handicape la promotion de la position du Partie en temps opportun. Pire, le retard pris dans la communication ouvre la voie aux rumeurs et aux fausses informations, qui inhibent la vitalité d’un parti ancré, tel le Mouvement Populaire. M. Mechahouri a relevé également certaines des contraintes qui portent particulièrement sur les volumes de tirage et de distribution.
De son côté, M. Abdelmjid El Hamdaoui, rédacteur en chef adjoint du quotidien « Al-Haraka », a estimé que l’élaboration d’une stratégie d’information et de communication, en harmonie et en cohérence avec la situation actuelle, reste tributaire de l’adoption d’une approche objective entre la presse partisane et indépendante, les partis politiques et la société civile, et entre les générations pré et post « Facebook », soulignant la nécessité de renforcer les liens entre les militants harakis et leur presse et de procéder à une analyse technique et scientifique de la situation du quotidien « Al-Haraka » avant de prendre toute décision qui risquerait d’être en contradiction avec la réalité.
D’autre part, les autres intervenants ont abordé la relation qu’entretiennent les militants harakis avec leur presse, affirmant que certains militantes et militants harakis n’accordent pas la primeur à leur presse, préférant diffuser leurs positions à travers des journaux indépendants et ce, malgré le fait que les enjeux et les défis à venir les interpellent pour intensifier leurs efforts et œuvrer pour moderniser leur presse, tant à travers la contribution des cadres avec leurs points de vue qu’à travers les abonnements pour élargir la distribution du quotidien « Al-Haraka ».
Les intervenants ont réitéré leur appel à l’adresse des militantes et militants harakis, à travers le pays, pour rendre justice à leur presse et se réconcilier avec elle, en lui apportant un appui et un soutien, financier et moral, pour qu’elle soit à la hauteur des défis et des enjeux à venir.
Les participants ont convenu lors cette rencontre, à laquelle ont pris part de nombreux membres de la Commission, de poursuivre les débats lundi prochain pour examiner la stratégie visant à assurer la promotion de la presse harakie de manière générale.