M. Moubdiî donne le coup d’envoi du chantier d’élaboration de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption
Dans le cadre de la mise en application des dispositions de la Constitution visant à appuyer la bonne gouvernance, à renforcer les mécanismes de moralisation de la vie publique, à corréler la responsabilité à la reddition des comptes et à soutenir les droits de l’Homme, et dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du programme du gouvernement en matière de prévention et de lutte contre la corruption, M. Mohamed Moubdiî, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement en charge de la Fonction publique et la Modernisation de l’administration, a donné le coup d’envoi du chantier d’élaboration de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption et ce, en présence de M. Abdeslam Boudrar, Président de l’Instance centrale de prévention de la corruption, et des membres de la commission élargie, composée de représentants des départements ministériels, de l’Instance centrale de prévention de la corruption, de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et de la société civile.
Cette manifestation a été une occasion pour présenter les objectifs de la stratégie nationale, basée sur le soutien des valeurs d’intégrité et de transparence dans la gestion des affaires publiques et la garantie de la participation de la société civile, des partenaires sociaux et économiques et des groupements professionnels dans la lutte contre la corruption, ainsi que sur la satisfaction des engagements du Royaume du Maroc à l’égard de la communauté internationale.
Le ministre a souligné que tous les facteurs ont été réunis pour assurer la réussite de cette stratégie qui repose sur une approche participative et intégrée, à laquelle adhèrent tous les départements gouvernementaux et les différents acteurs et qui est appuyée par plusieurs mesures d’accompagnement.
Ce projet important s’appuie sur le diagnostic du phénomène de la corruption au Maroc, la prospection de certaines bonnes pratiques internationales en matière de lutte contre ce phénomène, la détermination des axes stratégiques et l’élaboration de programmes d’action transversaux et sectoriels, tout en identifiant les projets prioritaires, leurs mécanismes de mise en œuvre et de suivi et leurs délais de réalisation.
Cette stratégie nationale intégrée et globale, la première en son genre dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption, vise à pallier les inconvénients et les contraintes qu’ont rencontrés les programmes et les initiatives adoptés auparavant dans ce domaine et qui n’ont pas réalisé les résultats escomptés, en raison notamment de l’absence d’une vision commune et partagée entre les différents acteurs et du déficit de coordination entre ces acteurs.