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Lors d’une séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi de finances 2020 : Le Groupe Haraki souligne que la mise en œuvre de la régionalisation avancée est un véritable prérequis pour surmonter les disparités territoriales et sociales entre les régions

– Mme Al Hatimi estime que la réalisation des priorités du projet est tributaire de l’implication de toutes les administrations et établissements publics dans la mise en œuvre de la vision qui cible les préoccupations des citoyens

– Appel à la création d’un compte spécial dédié à l’amazigh

Saliha Boujraf

Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a estimé que la mise en œuvre de la régionalisation avancée constitue un véritable prérequis pour surmonter les contraintes liées aux disparités territoriales et sociales.

Mme Ghita Al Hatimi, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a souligné que la réalisation de l’équité et de la justice entre les régions du Maroc, en particulier dans le monde rural, constitue désormais une nécessité impérieuse, affirmant à cet égard que « les disparités sociales et territoriales, quoique étant une problématique structurelle et structurante, ne sauraient être un destin inévitable au point que nous soyons contraints de normaliser avec sa pérennité ».

Dans une intervention au nom du Groupe Haraki lors de la séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi de finances 2020, Mme Al Hatimi a ajouté « nous sommes conscients du caractère  limité de nos moyens définis par ce budget et du fait qu’il n’est pas possible de faire plus que cela, mais nous appelons à innover des solutions collectives, aussi bien pour le volet économique ou le volet social  et à encourager et poursuivre les chantiers où nous avons réussi ».

Par ailleurs, Mme Al Hatimi a noté que le projet de loi de finances 2020 a identifié plusieurs priorités, dont notamment la poursuite du soutien des politiques publiques, la réduction des disparités sociales, le renforcement de la confiance et la relance de la dynamique des investissements.

Toutefois, Mme Al Hatimi a assuré que la réalisation de ces priorités demeure tributaire de l’implication de toutes les administrations et établissements publics dans la mise en œuvre de la vision sociales, notamment dans les domaines qui ciblent les problèmes et les préoccupations de la patrie et des citoyens, tels que l’emploi, la santé, l’éducation, les disparités sociales et territoriales, le logement, la lutte contre la corruption, l’amélioration des performances de l’administration et de la justice et la lutte contre la rente.

D’autre part, Mme Al Hatimia salué les efforts déployés au niveau des investissements publics et privés, des projets sectoriels et des zones industrielles, ainsi que les mesures, dispositions et allocations qui les ont accompagnés.

Mme Al Hatimi a également souligné que les communes et les régionsayant un prolongement territorialdans les zones rurales et montagneusesrequièrent l’adoption de politiques régionales efficaces, qui rompent avec la centralité de la décision et transformentla régiond’un foyer de problèmes à un espace attractif des investissements, en œuvrant à pallier le déficit relevé sur le plan des infrastructures et des services sociaux de base dans les territoires les moins équipées, à améliorer les revenus, à réaliser l’inclusion économique des jeunes et à réduire des écarts et les gaps entrele milieu Urbain et les zones rurales et montagneuses.

Mme Al Hatimi a également appelé à la création d’un compte spécial dédié à l’amazigh, indiquant à cet égard « nous avons soumis une série d’amendements avec les groupes de la majorité, dont plusieurs ont été positivement accueillis par le gouvernement. Dans ce sens, l’adoption de l’amendement portant sur la création d’un compte spécial dédiés à l’amazigh a été probablement ajournée ».

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