Lors de l’ouverture de la deuxième session ordinaire du Conseil national :Ameskane passe en revue le bilan d’activité du Conseil entre ses deux sessions
Il révèle les raisons d’adoption de l’approche de communication avec les citoyens dans leurs respectives
SalihaBoujraf:
Essaïd Ameskane, Président du Conseil national du Mouvement Populaire, a passé en revue, samedi dernier à Salé, le bilan d’activité du conseil national entre ses deux sessions.
Intervenant à l’ouverture de la deuxième session ordinaire du Conseil national, M. Ameskane a rappelé que cette session est organisée conformément aux dispositions des articles 25 et 26 des statuts du parti tels qu’ils ont été approuvés par le 13ème Congrès national du parti tenu les 28 et 29 septembre 2018.
Par ailleurs, M. Ameskane a souligné que le Mouvement Populaire a veillé continuellement à la consécration de la démocratie interne et à la défense des intérêts suprêmes du pays et de ses constantes nationales, affirmant à cet égard que le Mouvement Populaire a contribué de façon continue, depuis sa création, à la consécration de ces valeurs.
Le Président du Conseil national du Mouvement Populaire en a voulu pour preuves l’atmosphère démocratique qui a prévalu lors du 13ème Congrès national du parti, affirmant que « la merveilleuse atmosphère qui a marqué le 13ème Congrès national du Mouvement Populaire en a fait une nouvelle étape pour incarner la démocratie véritable et donner une leçon en matière de transparence et d’interactivité entre le sommet et la base », rappelant à cet égard que « le Secrétaire général du parti a été élu sans difficulté, malgré la concurrence d’autres candidats ».
Ameskane a rappelé en outre que « par la suite, nous avons tenu la première session du Conseil national et le Président et le Vice-président du Conseil national ont été élus à l’unanimité et vous avez tous réussi dans une épreuve démocratique, qui a adopté pour la première fois la multiplicité des listes des candidats à être membres du Bureau politique du parti, dans le cadre d’une compétition loyale et d’une bataille légitime, ce qui démontré une nouvelle fois la capacité du Mouvement Populaire à gérer les différences dans un climat démocratique ».
S’adressant aux membres du Conseil nationale du parti, M. Ameskane a indiqué « vous vous interroger sans doute sur les réalisations du Conseil national entre les deux sessions (la première session et l’actuelle session) », affirmant dans ce sens « après la première session, nous avons convenu d’adopter l’approche de la communication avec toutes les régions et de l’ouverture d’un débat au sujet de tout ce qui est de nature à promouvoir les conditions des citoyens dans leurs régions respectives, en particulier dans les villages, les douars et les montagnes, et à arrêter les mécanismes d’action afin de trouver de nouvelles formules adaptées aux aspirations des citoyens et de nature à promouvoir le développement de leurs régions ».
Le Président du Conseil national du Mouvement Populaire a ajouté « nous avons visité les régions Fès-Meknès et Drâa-Tafilat et nous comptons visiter les autres régions ».
Ameskane a poursuivi « nous avons scandé le slogan : quelle région voulons-nous ? et ce, en réponse aux attentes de la population. Nous nous sommes appuyés sur des données et des chiffres émanant de sources officielles, car nous aspirons à parvenir à la réalisation d’une région avancée qui réponde aux besoins de sa population et nous aspirons dans ce sens à faire participer les citoyens dans les régions en vue de l’élaboration d’un nouveau modèle de développement visant à créer des opportunités d’emplois qui préservent la dignité des habitants de la région et à garantir à tous le droit à l’éducation et aux soins médicaux, en particulier dans le monde rural ».
En conclusion, M. Ameskane a relevé que le choix de mener des actions au niveau des régions n’était pas fortuit, car la gestion future du Maroc ne pourrait être que régionale, appelant à l’accélération de la cadence de parachèvement de l’arsenal juridique relatif à la régionalisation avancée, à l’instauration de la démocratie locale, au développement des services administratifs et leur adaptation avec les attentes locales et à l’amélioration de l’efficacité de l’administration déconcentrée.
