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Le Syndicat Populaire des Salariés est à la tête des élections du Conseil d’administration de la Caisse Marocaine des Retraites

Les membres du Syndicat Populaire des Salariés ont occupé les premiers rangs dans les élections du Conseil d’administration de la Caisse Marocaine des Retraites.

Les résultats des élections du corps regroupant les présidents des communes urbaines et rurales ont engendré la victoire de M. Mouloud Brayo (membre suppléant), celle du corps regroupant les représentants des adhérents aux régimes de retraite dans les administrations et les établissements publics au niveau national ont donné lieu à la victoire de M. Hassan Al-Mardi (membre officiel), alors que M. Bouâazza Soukri (membre officiel) a été élu au titre du corps regroupant les représentants du personnel des collectivités urbaines et rurales au niveau national.

Dans ce contexte, les nouveaux candidats gagnants ont réaffirmé, lors d’une réunion qui s’est tenue mercredi dernier au siège central à Rabat, leur engagement à assumer les missions qui leur sont confiées au sein du Conseil d’administration de la Caisse Marocaine des Retraites, à travers le suivi de l’évolution de la situation des régimes des retraites gérés par l’institution, la vérification de ses équilibres financiers, la réalisation le cas échéant à la mise en place d’une gestion visant à assurer la pérennité des régimes susmentionnés, ainsi que le contrôle de la gestion de cette institution et la vérification de la mise en œuvre de ses orientations générales et de son alignement avec les orientations générales et les objectifs stratégiques visant à maintenir les équilibres financiers.

Les candidats gagnants se sont engagés, lors de cette réunion qui a été consacrée à l’évaluation des élections des représentants des présidents des conseils communaux urbains et ruraux, des représentants du personnel des administrations et établissements publics et des représentants du personnel des communes urbaines er rurales au Conseil d’administration de la Caisse Marocaine des Retraites, au titre de la cinquième mandature ​​2011-2014, dont l’opération de dépouillement des votes a été réalisé mardi dernier, à constituer une force de décision efficace pour l’institution d’une nouvelle gestion  en phase avec la consécration de la bonne gouvernance et ce, à chaque fois que seront relevés des éléments qui risqueraient de porter préjudice aux équilibres financiers et aux régime gérés par la Caisse Marocaine des Retraites, sans toucher ou procéder à une augmentation des souscriptions et des contributions des adhérents, qui constitueraient des fardeaux et aggraveraient davantage leur pouvoir d’achat.

Pour sa part, M. Hassan Al-Mardi, Secrétaire Général du Syndicat Populaire des Salariés, a appelé les candidats gagnants à œuvrer pour la mise en œuvre des orientations stratégiques de la Caisse Marocaine des Retraites et ce, au service de tous les adhérents, retraités, veuves et ayants-droits.

Le Secrétaire Général du Syndicat Populaire des Salariés a exhorté l’ensemble des représentants officiels du personnel dans les commissions paritaires à se mobiliser au sein des administrations et des établissements publics et des communes urbaines et rurales pour soumettre leurs propositions, affirmant que « tous les moyens de communication ont été mis à leur disposition pour qu’ils contribuent à la sensibilisation des représentants, en soulevant les problèmes et en soumettant des propositions qu’ils jugent appropriées pour jeter un pont de communication entre les électeurs et les élus ».

M. Al-Mardi n’a pas omis de rappeler le climat dans lequel se sont déroulées ces élections, faisant endosser au gouvernement, représenté par le Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics qui supervise cette opération, la responsabilité du non respect des délais légaux, en particulier le retard accusé s’agissant de la tenue du Conseil d’administration, qui devait se réunir au plus tard avant le 31 mai dernier, et la non préparation par la Commission permanente d’un ordre du jour concerté, ainsi que l’adoption des recommandations qui devaient être examinées lors de cette réunion.

Pour leur part, les membres du Bureau National ont affirmé que les candidats du Syndicat Populaire des Salariés ont décroché des rangs très avancés en dépit des entraves organisationnelles mises en place par le Ministère de la Modernisation des Secteurs Publics, tels que l’inégalité des chances entre les candidats, à travers l’adoption de la méthode de l’exclusion et la marginalisation, le soutien de centrales syndicales au détriment d’autres en recourant à plusieurs moyens, dont notamment le soutien financier versé indument à des syndicats, en l’absence de transparence et  en violation du décret relatif au soutien des instances syndicales.

D’autre part, les intervenants ont également dénoncé les violations qui ont entaché les élections de la Caisse Marocaine des Retraites, tels que le fait que de nombreux membres de l’électorat, regroupant les représentants des présidents des conseils communaux urbains et ruraux et les représentants du personnel des administrations publiques, n’ont pas reçu les bulletins de vote, affirmant que certains représentants les ont reçus après le 6 juin 2011. Ce qui signifie que les élections n’étaient pas intègres et transparentes.

De même, les représentants du personnel au niveau de certains établissements publics ont été également privés de participer à ces élections, puisque certains  établissements n’ont pas été inclus dans la liste du corps électoral, tels l’Agence Nationale pour Réglementation des Télécommunications, la Bibliothèque nationale, l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, l’Office de Formation Professionnelle et de Promotion du Travail, l’Institut Supérieur du Commerce et de l’Administration des Entreprises (ISCAE), sachant que ces élections constituent le principal déterminant de la véritable représentativité du régime des retraites civiles au sein du Conseil d’administration de la Caisse Marocaine des Retraites, dont sera issu, à travers les urnes, un conseil élu du personnel des administrations publiques et des collectivités locales, qui a le droit de gérer les affaires de l’institution sans recourir au principe des soi-disant « syndicats les plus représentatifs », fondé sur une démarche de l’exclusion et de la marginalisation, d’autant plus que le Conseil d’administration de la Caisse Marocaine des Retraites représente plus de 870.000 adhérents et 605.000 retraités, en plus d’un grande nombre de veuves et d’ayants-droits.

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