الأخبار

Le Mouvement Populaire organise à Béni Mellal un séminaire sur les réformes constitutionnelles – M. Mechehouri : notre objectif est de partager avec les bases partisanes notre conception générale de la révision constitutionnelle- M. Haddad : il est impossible d’élaborer une constitution démocratique qui satisfait pleinement aux revendications des mouvements de jeunesses du 20 février – M. Serghini : notre référence est de consolider les libertés publiques et le pluralisme politique et de réhabiliter l’Amazigh

Dans le cadre du plan de communication adopté par la Commission des Réformes Constitutionnelles et Politiques issue du Bureau Politique, cette commission a organisé, dimanche dernier à Béni Mellal, un séminaire axé sur les réformes constitutionnelles annoncées dans le Discours Royal du 9 mars.

M. Mustapha Mechehouri, membre du Bureau Politique, a affirmé que cette rencontre, qui vise à renouveler et à renforcer la communication entre les structures centrales et la base du Parti, constitue une occasion appropriée pour jeter la lumière sur les axes essentiels de la conception préliminaire du projet d’amendement de la Constitution de 1996, présentée par le Mouvement Populaire devant la Commission consultative de révision de la Constitution.

M. Mechehouri a ajouté que la discussion et l’examen des réformes constitutionnelles devraient aboutir à des suggestions et à des observations que la direction du Parti veillerait à prendre en considération et à finaliser leur formulation lors d’une phase ultérieure, en vue de consolider la vision et la conception du Mouvement Populaire du projet de révision constitutionnelle.

Par ailleurs, M. Lahcen Haddad, membre du Bureau Politique, a mis l’accent, lors de son intervention sur les réformes constitutionnelles, sur les sept axes abordés dans le Discours Royal. Après avoir apporté des précisions sur ces sept piliers et la concordance des propositions du parti du Mouvement Populaire avec les orientations générales de Sa Majesté le Roi, M. Haddad a évoqué le dynamisme politique que connait le Maroc et qui a été couronné par des revendications politiques et constitutionnelles.

M. Haddad a estimé que le Mouvement Populaire partage les revendications des  jeunes du 20 février, consistant en la lutte contre la corruption et la consolidation de la démocratie, sans pour autant porter préjudice aux constantes nationales, soulignant qu’il n’est pas possible d’élaborer une constitution démocratique qui satisfait pleinement les revendications des mouvements de jeunesses du 20 février sans la préservation des constantes nationales.

Pour sa part, M. Mohamed Serghini, membre du Bureau Politique, a affirmé que les réformes constitutionnelles prévues interviennent comme l’aboutissement d’une dynamique réformiste qu’a connue le Maroc depuis l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône et qui a englobé les différents domaines politique, économique, social, culturel, juridique et environnemental, ce qui a fait que le contexte sociétal, avec ses changements structurels et institutionnels a dépassé le plafond de la dernière constitution (1996) ; une situation qui a engendré un climat et une maturité politique qui a rendu nécessaire la réadaptation du texte constitutionnel avec ces changements et ces développements positifs.

M. Serghini a indiqué que le Mouvement Populaire, dans sa contribution à ce débat constitutionnel, a fondé sa vision du projet de la prochaine constitution sur un actif de militantisme de plus d’un demi-siècle d’un parti qui a milité et qui continue de le faire en faveur de la consolidation des libertés publiques et du pluralisme politique, de la réhabilitation de l’Amazigh, de l’édification du Maroc des institutions dans le cadre d’un projet sociétal qui vise à édifier un Maroc démocratique et développé, irrémédiablement attaché aux constantes de la Nation et son identité originelle, tout en demeurant ouvert sur son environnement.

Dans ce sens, M. Serghini a indiqué que le Mouvement Populaire, tout en relevant son adhésion positive au contenu du Discours Royal du 9 mars 2011, fonde sa vision des réformes constitutionnelles sur le nécessaire respect des constantes nationales, à savoir l’Islam, l’intégrité territoriale, la monarchie et Imarat Al-Mouminine (Commanderie des Croyants), la consolidation du caractère pluraliste de l’identité marocaine et la réhabilitation de l’Amazigh dans le statut constitutionnel qu’elle mérite.

مقالات ذات صلة

زر الذهاب إلى الأعلى