Le ministre de l’Education nationale affirme n’avoir reçu aucune demande de rencontre de la part du Syndicat marocain de l’enseignement supérieur avant l’annonce de l’organisation d’un sit-in de protestation

Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a affirmé n’avoir reçu aucune demande de rencontre de la part du Syndical marocain de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique avant l’annonce de l’organisation d’un sit-in de protestation devant le siège de son département, ce qui explique le fait de n’avoir programmé aucune rencontre avec ce syndicat.

Dans un communiqué publié en réponse à ce qui a été véhiculé par des sites électroniques et des réseaux sociaux concernant le prétendu « échec du dialogue avec les syndicats sectoriels », le ministère précise que contrairement aux informations erronées colportées, le dialogue avec les syndicats les plus représentatifs dans le secteur de l’éducation nationale a été positif et marqué par un esprit de responsabilité.

Le communiqué a ajouté que durant le dialogue du ministère avec ces syndicats, les deux parties ont évoqué tous les dossiers revendicatifs et décidé de poursuivre l’examen de ces dossiers dans le cadre des commissions thématiques créées à cette fin.

Les deux parties ont également convenu d’adopter une approche participative afin de relever les défis auxquels fait face le système éducatif conformément à la Vision stratégique 2015-2030, a ajouté la même source.

Le ministère a réitéré sa volonté d’engager un dialogue « positif et productif » avec les syndicats les plus représentatifs en vue de promouvoir le rôle des acteurs pédagogiques et d’améliorer leurs conditions de travail, tout en prenant en considération l’intérêt des élèves et des étudiants.

Par ailleurs, leministère appelle les médias à soutenir les efforts déployés à cet égard et à se mobiliser aux côtés de tous les acteurs de la société en vue de promouvoir le système d’éducation, de formation et de recherche scientifique et de rétablir la confiance dans l’école marocaine.