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Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers critique la politique du gouvernement à l’égard de la problématique du chômage

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a critiqué la politique adoptée par le gouvernement à l’égard de la problématique du chômage, relevant un grand paradoxe s’agissant des indicateurs relatifs au taux de chômage, affirmant que les Marocains,face à l’absence d’une politique publique claire et axée sur l’emploi, ne sont pas seulement à la recherche d’opportunités d’emplois, mais se soucient également de la préservation de leurs emplois face à l’hémorragie d’emplois perdus à cause de la faillite des entreprises, de la vulnérabilité des alternatives économiques et du faible niveau des investissements publics et privés.

En réaction à la réponse du ministre du Travail et de l’Intégration professionnelle à une question sur « la stratégie du gouvernement en matière d’emploi et de traitement de la problématique du chômage », posée dans le cadre de la séance des questions orales,le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a ajouté que le gouvernement précédent s’était engagé à réduire le taux de chômage à 8%, alors que le gouvernement actuel a fixé ce plafond à 8,5% dans son programme gouvernemental, ce qui rend ces chiffres peu crédibles, surtout si l’on se base sur les indicateurs du Haut-Commissaire au Plan qui révèlent un taux de chômage à hauteur de 9,3% en 2017 et ceux du Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui avancent un taux de chômage de 10,2%.

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a estimé que le taux de chômage est vraisemblablement beaucoup plus élevé en réalité, sachant que le taux de chômage varie selon les régions,selon les milieux urbain et rural et selon les sexes.

Par ailleurs, le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a souligné que malgré les grandes stratégies sectorielles engagées, telles que le Plan Maroc Vert dans le secteur agricole, le Plan Azur dans le secteur du tourisme, le Plan Emergence dans le secteur de l’industrie, le Plan Halieutis dans le secteur de la pêche maritime et les différents projets d’énergie renouvelable, le chômage se situe encore à un niveau inquiétant, indiquant que les indicateurs optimistes annoncés concernant la croissance et le volume des investissements ne se reflètent pas dans la vie quotidienne des citoyens, car nous trouvons une large catégorie de jeunes sans travail et de personnes à un âge avancé sans retraite.

Dans le même contexte, le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a évoqué la crise du système d’éducation et de formation qui se répercute négativement sur le secteur de l’emploi, soulignant que le système actuel n’est pas adapté aux exigences du marché du travail, ce qui entraîne un déséquilibre entre l’offre et la demande d’emploi.

Après avoir relevé le manque de pertinence et d’équitéde la médiation jouée par l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) selon l’actuelle méthode classique, le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a ajouté que les chômeurs qui n’avaient pas eu la chance de s’inscrire à l’ANAPEC, en particulier ceux résidant dans les zones reculées et enclavées dans le monde rural, n’ont aucune chance de saisir des opportunités d’emplois.

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a conclu en soulignant que les taux de croissance réalisés n’ont pas réussi à absorber le taux de chômage,appelant le gouvernement à envisager sérieusement la mise en place d’un nouveau modèle de développement répondant aux attentes et aux aspirations des Marocains dans le domaine de l’emploi.

 

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