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Le Groupe Haraki appelle à l’élaboration d’une nouvelle génération de stratégies économiques intégrées et cohérentes qui consolident la dynamique de développement à travers les régions du Maroc :M. Sbaîi souligne que les investissements publics ne sont pas conformes à la logique de la répartition territoriale équitable

– Il s’interroge sur le sort du plafonnement des prix des produits pétroliers

– Il met l’accent sur la nécessité d’adopter un statut spécifique aux fonctionnaires des collectivités territoriales et de généraliser l’administration numérique

Saliha Boujraf:

Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a souligné la nécessité d’élaborer une nouvelle génération de stratégies économiques intégrées et cohérentes qui consolident la dynamique de développement à travers les différentes régions du Royaume.

Adil Sbaîi, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a affirmé, dans ce sens, que « grâce aux choix économiques du Maroc visant à consolider la dynamique de développement à travers la poursuite de la mise en œuvre des grands chantiers et des stratégies sectorielles, nous nous trouvons aujourd’hui à tournant, qui requiert un moment de réflexion pour évaluer ces stratégies sectorielles et leur impact sur les citoyens de manière directe, d’autant plus que la date limite de nombreuses d’entre elle a été fixée pour 2020 ».

Dans une intervention au nom du Groupe Haraki à la Chambre des représentants lors de la discussion des budgets sectoriels du projet de loi de finances 2020 au sein des Commissions des finances et des secteurs productifs et des infrastructures, M. Sbaîi a salué les efforts volontaristes du gouvernement pour soutenir l’investissement public en tant que levier de l’investissement privé.

Sbaîi a noté toutefois que ces investissements publics n’obéissent pas à la logique de la répartition territoriale équitable à travers les différentes régions du Royaume, en particulier au niveau des régions qui enregistrent un déficitsubstantiel au niveau de leurs infrastructures et équipements.

Sbaîi a souligné, par ailleurs, que la recherche du renforcement des ressources nécessite une programmation globale, intégrée et fédératrice de plusieurs départements, ainsi que la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel qui garantit la convergence et la cohérence entre les différents programmes de développement aux niveaux national, régional et local.

En outre, M. Sbaîi a appelé à encourager et à soutenir les investissements nationaux, y compris ceux à destination de l’Afrique, à œuvrer à relier le secteur agricole à son environnement grâce à l’adoption d’une approche intégrée pour le développement du monde rural, à s’ouvrir sur de nouveaux marchés,à promouvoir le secteur de la pêche maritime, à mettre à niveau les ports marocains pour que leurs infrastructures de déchargement soient adaptées avec les chargements des grands navires.

Sbaîi a également appelé à mettre en place les conditions nécessaires pour que toutes les régions et autres collectivités territoriales bénéficient des investissements industriels, à renforcer l’approvisionnement en eau potable dans les zones rurales à travers l’amélioration de l’accès à ce service de base et le renforcement de la connexion individuelle avec les centres des communes, tout en tenant compte de la réforme du système fiscal local dans la réforme fiscale globale escomptée.

D’autre part, M. Sbaîi a précisé que la vision 2020 du tourisme n’a pas réalisé les résultats escomptés, indiquant que ce secteur fait partie des secteurs les plus exposés à la compétition et appelant à l’élaboration d’une nouvelle vision en s’appuyant sur une approche qui prend en considération les contraintes liées à la compétitivité et instaure une bonne gouvernance dans le secteur.

Sur un autre volet, M. Sbaîi a fait part de l’aspiration du Groupe Haraki à ce que le gouvernement se dote d’unevision claireau sujet de la facture énergétique et des alternatives possibles pour éviter son impact sur le citoyen et le tissu économique et social.

Sbaîi a évoqué, à cet égard, la problématique du raffinage des produits pétroliers après le sort de la société LA SAMIR, s’interrogeant sur le plafonnement des prix des produits pétroliers à la lumière de l’avis émis à cet effet par le Conseil de la Concurrence.

Sbaîi s’est également interrogé sur l’approche adoptée pour réformer le secteur de l’administrationsuite à l’adjonction du département en charge de ce secteur au ministère de l’Economie et des Finances, affirmant, à cet égard, que ce secteur se caractérise par la multiplicité des statuts et les déséquilibres enregistrés au niveau des fonctionnaires.

Sbaîi a indiqué, dans ce sens, que le déficit de ressources humaines enregistré au niveau de certains département et leur inflation au niveau d’autres départementsdictent la nécessité de procéder à une redéploiement des fonctionnaires afin de doterles départements qui souffrent d’un déficit en ressources humaines de leurs besoins en ces ressources, en particulier les collectivités territoriales, tout en soulignant la nécessité d’adopter unstatut spécifique aux fonctionnaires des collectivités territoriales et de généraliserl’administration numérique.

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