Le Groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée concerné par la prévention de la corruption examine à Vienne l’état d’avancement de la mise en œuvre de la Déclaration de Marrakech pour la prévention de la corruption
Le Groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée concerné par la prévention de la corruption, qui a clôturé sa rencontre mercredi dernier à Vienne, s’est penché sur le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de la résolution 3/4 de la « Déclaration de Marrakech pour la prévention de la corruption », notamment les initiatives et les bonnes pratiques en matière de prévention de la corruption qui portent sur les questions des conflits d'intérêts, la dénonciation de la corruption et le partenariat entre les secteurs public et privé.
Au cours de cette réunion (du 27 au 29 août courant), qui a été présidée par le Ministre Délégué auprès du Chef du gouvernement en charge de la Fonction Publique et de la modernisation de l'Administration, M. Abdelâadim El Guerrouj, en sa qualité de Président de la 4ème session de la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la corruption, le Groupe de travail intergouvernemental a adopté le plan d’action pluriannuel pour la période 2012-2015.
Selon un communiqué du Ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l'administration, ce plan d'action couvre les domaines de la justice, de l'administration territoriale, de la formation, le rôle des instances de prévention de la corruption, le rôle des médias en matière de prévention de la corruption et à du blanchiment d'argent et la transparence dans les marchés publics.
La Convention des Nations Unies pour la lutte contre la corruption, entrée en vigueur depuis 2005 et ratifiée par 140 Etats sur 160 Etats parties, constitue un cadre général pour le développement des capacités des Etats parties et le soutien de leurs efforts en matière de prévention et de la lutte contre la corruption et de consolidation de l'intégrité, de la reddition des comptes et de la bonne gestion des affaires et des biens publics.
Le communiqué ajoute que la délégation marocaine participant aux travaux du Groupe de travail intergouvernemental pour la prévention de la corruption a passé en revue les différentes réformes législatives et institutionnelles initiées par le Maroc ; lesquelles réformes ont traduit par la volonté politique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et ont été couronnées par la révision constitutionnelle volontariste de l'année 2011. Cette révision constitutionnelle s’est articulée autour d’importantes réformes qui ont couvert les domaines de la moralisation, de la transparence et de l'intégrité, à travers la constitutionnalisation des institutions de prévention et de lutte contre la corruption, telles l’Instance centrale pour la prévention de la corruption et le Conseil de la Concurrence.
Il est à indiquer que le Maroc, qui a pris part aux travaux de cette rencontre, a été représenté par une importante délégation, comprenant notamment le Président de l’Instance centrale pour la prévention de la corruption, des responsables représentant les départements ministériels de l'Intérieur, de la Justice, de l'Economie et des Finances, de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, en plus du représentant de la Mission permanente du Royaume à Vienne.
Il est à rappeler que la 4ème session de la Conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la corruption s’est tenue au Maroc du 24 au 28 octobre 2011 et qu’elle a été marquée par l’adoption de « la Déclaration de Marrakech pour la prévention de la corruption ».