Le gouvernement, sous la présidence de M. Abdelilah Benkirane, s’est engagé à ouvrir un dialogue avec tous les acteurs socio-économiques et les citoyens en général ; un dialogue qui soit fondé sur le principe du respect de l’Etat de droit.
Dans son allocution au début des travaux du Conseil de gouvernement tenu jeudi dernier, M. Abdelilah Benkirane, Chef de gouvernement a affirmé que les membres du Gouvernement devraient prendre en compte la logique de l'Etat de droit au cours de l’accomplissement de leurs fonctions.
M. Benkirane a assuré que le gouvernement n'est l'adversaire d'aucune partie dans la société, allusion faite aux incidents qu’a connus la ville de Taza et au dossier des chômeurs, mais qu’il est chargé de veiller aux intérêts de l’ensemble des citoyens, soulignant toutefois que le style de la pression ne peut constituer un moyen pour réaliser des objectifs.
M. Benkirane a considéré que le programme du gouvernement ne pourrait être mis en œuvre en cédant aux pressions, et que que le gouvernement sera fort en donnant à chacun ses droits et non en succombant à ces pressions.
Le gouvernement s'est également engagé, jeudi dernier, à examiner tout projet de nature à renforcer la pleine participation des femmes dans tous les domaines d'activités sur un pied d'égalité avec l’homme.
Dans une déclaration à l’agence Maghreb Arabe Presse (MAP) à l’issue d'une rencontre qu’il a eue avec des représentantes d’organisations non gouvernementales et d’entreprises, le Chef du gouvernement a affirmé « nous nous engageons à examiner tous les projets soumis par les femmes dans le sens de la promotion de leur participation dans la vie politique, économique et sociale, car notre conviction nous incite à encourager les femmes à participer davantage aux efforts de développement du pays ».
M. Benkirane a également salué le dialogue « franc et positif » qu’il a eu avec ses interlocutrices parmi ces actrices dans des secteurs productifs vitaux et au sein de la société civile.
A l'issue de cette rencontre, un esprit de la satisfaction a prévalu chez tous les participantes, comme en témoignent leurs déclarations où elles ont salué la volonté de l'organe exécutif de renforcer l’implication des femmes dans la vie politique et publique.
