Une députée parlementaire harakie interpelle le ministre Miraoui sur les critères adoptés pour l’octroi des bourses et appelle à l’octroi aux étudiants d’une carte des services sociaux et d’une bourse mensuelle tout au long de l’année

Aliae Riffi
Mme Fadoua Mohsine Al Hayani, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a exprimé son étonnement à l’égard des critères adoptés pour l’octroi des bourses universitaires, notant que ces critères ne prennent pas en considération les catégories démunies et vulnérables.
Commentant la réponse du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, M. Abdellatif Miraoui, à une question sur « les problématiques liées aux bourses universitaires », posée par le Groupe Haraki lors de la séance des questions orales, tenue hier lundi à la Chambre des Représentants, la députée parlementaire harakie a proposé l’octroi aux étudiants d’une carte des services sociaux et d’une bourse mensuelle tout au long de l’année.
Mme Mohsine Al Hayani a ajouté que de nombreux étudiants, en raison de certaines conditions, qu’elles soient sociales ou de maladie, n’ont pas pu bénéficier de la bourse universitaire au cours de l’année écoulée.
La députée parlementaire harakie a interpellé le ministre, à cet égard, sur comment seront traités les étudiants durant la prochaine rentrée universitaire.
Mme Mohsine Al Hayani a poursuivi que de tels étudiants sont privés de la bourse en raison des critères d’octroi adoptés, en particulier l’obligation de s’inscrire dans un délai court au registre général de la population et au registre national social unifié, ce qui nécessite le déploiement d’une campagne de sensibilisation afin d’informer sur ces nouveautés.
D’autre part, la députée parlementaire harakie a souligné que les conditions de logement dans les cités universitaires dans de nombreuses régions sont très difficiles, précisant qu’outre le fait que certaines villes ne disposent pas de cités universitaires, telles la ville de Taza, il a été relevé une hausse des frais de location dans d’autres villes.
Mme Mohsine Al Hayani a conclu son intervention en soulignant qu’il est impossible d’éradiquer l’abandon universitaire sans l’octroi de bourses qui tiennent compte des besoins nécessaires des étudiantes et des étudiants et leur assure une vie décente, tout en leur permettant de bénéficier de services sociaux, tels le logement universitaire et le transport.