Une députée parlementaire harakie attire l’attention du gouvernement sur les dégâts causés par les rejets des stations de dessalement de l’eau de mer

Aliae Riffi
Mme Latifa Aâbouth, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a attiré l’attention du gouvernement sur la problématique des dégâts causés par les rejets des stations de dessalement de l’eau de mer, affirmant que « ces stations suscitent l’inquiétude des experts et de ceux qui s’intéressent aux questions environnementales, car leur utilisation excessive conduit à des dégâts environnementaux en raison de l’eau hautement saline et des différents minéraux qu’ils rejettent dans la mer, ce qui risque d’exterminer la vie marine sur le littoral qui constitue la source de subsistance pour de nombreuses familles ».
Commentant la réponse de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable à une question orale sur « l’impact environnemental des stations de dessalement de l’eau de mer et des eaux usées », posée par le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, lundi dernier lors de la séance hebdomadaire des questions orales, la députée parlementaire harakie a fait référence les conclusions de nombreuses recherches qui soulignent la nécessité de mener des études de terrain qui devraient révéler avec précision l’ampleur des impacts environnementaux et les alternatives proposées pour l’utilisation de l’eau hautement saline dans l’aquaculture et la culture des algues, qui sont utilisées à leur tour après broyage comme nourriture pour les poissons.
Mme Aâbouth a également appelé à l’adoption d’une législation qui oblige ces stations à mettre en place des canalisations spéciales pour acheminer les rejets de l’eau hautement saline dans les profondeurs de la mer, à une distance d’au moins trois kilomètres du littoral.
Par ailleurs, la députée parlementaire harakie a interpellé la ministre concernée au sujet du coût du mètre cube de l’eau dessalée, en prenant en considération l’ampleur des dégâts causée par les eaux hautement salines sur à la pêche côtière, s’interrogeant sur les études d’accompagnement portant sur l’évaluation de l’impact environnemental et la proposition de solutions alternatives pour l’utilisation des eaux hautement salines, ainsi que sur le plan législatif prévu en la matière et modalités de gestion de l’impact environnemental du traitement des eaux usées .