Aliae Riffi
Mme Aziza Boujrida, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a souligné que le succès de l’action du gouvernement se mesure au nombre d’opportunités d’emploi qu’il crée, car l’offre d’emplois durables à tous est le moyen le plus sûr d’échapper à la pauvreté.
Commentant la réponse du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, M. Younès Sekkouri, à une question orale posée par le Groupe Haraki au sujet des mécanismes de relance de l’emploi, lors de la séance des questions orales tenue le lundi 05 mai 2025 à la Chambre des Représentants, Mme Boujrida a affirmé que le succès du gouvernement se mesure avant tout aux opportunités d’emploi qu’il crée durant son mandat.
S’adressant au ministre Sekkouri, la députée parlementaire harakie a ajouté « aujourd’hui, il semble que le rythme de création d’opportunités d’emplois est en-deçà de ce que le gouvernement avait promis et ce, sans même rappeler les chiffres publiés par des institutions officielles, car tout le monde les connaît, sans parler du fait que la plupart des familles souffrent des répercussions du chômage ».
A cet égard, Mme Boujdrida a interpellé le responsable gouvernemental au sujet de la feuille de route de relance de l’emploi que le gouvernement avait annoncée et sur sa capacité à offrir des opportunités d’emploi aux Marocains, ou du moins à tenir sa promesse de créer un million d’emplois d’ici la fin de son mandat.
La députée parlementaire harakie a poursuivi « nous sommes avec vous pour réduire le chômage et ses répercussions, mais vous devez d’abord diagnostiquer les causes de l’échec, puis rechercher des mécanismes et des programmes d’emploi ».
Par ailleurs, Mme Boujrida a souligné que la création d’opportunités d’emploi pour les chômeurs nécessite le développement de solutions efficaces et pratiques et l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies d’emploi intégrées pour lutter contre le chômage, tout en focalisant sur le lancement de programmes à court, moyen et long terme, de manière participative et durable, plutôt que des expériences temporaires et limitées, telles que « Awrach » et « Forsa ».
D’autre part, la députée parlementaire harakie a appelé le ministre de tutelle à mettre à profit l’opportunité de l’organisation par le Royaume de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et de la Coupe du Monde 2030 pour relancer l’emploi à travers le déploiement d’une stratégie efficace et durable, plutôt que des programmes basés sur le volontariat.