Ouzzine : Le parti du Mouvement Populaire communique et écoute constamment le pouls de la société en ligne avec la nouvelle dynamique et conformément à sa démarche authentique de défense de la patrie et du citoyen.
Aliae Riffi
Il ne fait aucun doute que le gouvernement d’Aziz Akhannouch est confronté à une « nouvelle rentrée politique brûlante », notamment à la lumière de la hausse des prix des différents biens de consommation et des hydrocarbures et de la « tergiversation » du gouvernement à prendre des mesures suffisantes pour soutenir les citoyens des classes démunies et moyennes.
Dans ce contexte, M. Mohamed Ouzzine, Secrétaire général du parti du Mouvement Populaire, a exprimé sa déception de la réaction « indifférente et silencieuse » du gouvernement face aux problèmes des citoyens, notamment la hausse des prix des hydrocarbures, soulignant que l’argument de la conjoncture mondiale ne peut plus être utilisé pour justifier des décisions qui ne tiennent pas compte de la véritable situation du pays.
D’autre part, et dans une déclaration au quotidien « Le Matin », parue ce jeudi, M. Ouzzine s’est interrogé au sujet de plusieurs questions qui avaient fait l’objet de l’engagement du gouvernement, notamment le déploiement du modèle de développement et l’activation effective de la régionalisation avancée pour réduire les disparités territoriales et renforcer la justice territoriale et sociale, appelant à la prise de mesures concrètes pour répondre aux préoccupations des citoyens et promouvoir un avenir plus juste pour tous.
Par ailleurs, M. Ouzzine a affirmé qu’après la clôture de la session parlementaire de printemps, les groupes parlementaires du Mouvement Populaire ont poursuivi leur mission de surveillance du travail gouvernemental et a insisté pour que les commissions sectorielles se réunissent pour discuter de questions brûlantes telles que la hausse des prix, qui impactent directement le niveau de vie des citoyens, notamment des catégories les plus vulnérables.
Ouzzine a rappelé que les groupes parlementaires harakos ont également été pionniers à demander la tenue d’une réunion de la Commission des secteurs productifs en présence du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts pour discuter des mesures nécessaires pour faire face aux défis de la prochaine saison agricole, au vu notamment des changements climatiques, des catastrophes naturelles et du stress hydrique, qui ont un impact majeur sur les petits agriculteurs, les éleveurs, les jeunes et les femmes rurales, qui se retrouvent dans une situation précaire en raison du manque d’opportunités d’emplois. Les groupes parlementaires harakis ont soulevé aussi d’autres questions cruciales, telle la découverte de pastèques insalubres à cause de l’utilisation abusive des pesticides.
Sur le plan du parti, M. Ouzzine a souligné que le parti du Mouvement Populaire n’a pas cessé de travailler, de communiquer et d’être à l’écoute du pouls de la société, en ligne avec la dynamique nouvelle et renouvelée qu’il a inaugurée depuis son dernier congrès national et conformément à la démarche harakie authentique approche qui n’hésite pas à défendre la patrie et le citoyen.
Au niveau organisationnel interne, M. Ouzzine a annoncé le renouvellement imminent de plusieurs structures sectorielles, notamment celles de la jeunesse, des femmes et des ingénieurs, ainsi que la création d’organisations professionnelles dédiées aux avocats, aux médecins et à d’autres professions.
Par ailleurs, une source informée de la direction du parti du Mouvement Populaire a réfuté les informations faisant état de « forts désaccords menaçant de faire exploser la cohésion du parti du Mouvement Populaire et l’échange d’accusations entre les dirigeants du parti » et qu’il a qualifiées de fausses, ajoutant qu’il s’agit d’un différend personnel et bilatéral entre deux membres du parti, et qu’il s’est malheureusement développé à travers le recours à la justice, tout en précisant qu’il est question d’une affaire locale et isolée et qui n’est en rien différente de tout différend qui se produit au sein d’une famille ou d’une institution partisane.