M^me Boujrida critique l’échec du gouvernement à mettre en place une administration électronique

Aliae Riffi

M^me Aziza Boujrida, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a critiqué l’échec du gouvernement à mettre en place une administration électronique, affirmant que « malgré les orientations gouvernementales visant à instituer l’administration électronique, l’adoption des moyens classiques prévaut toujours ».

Commentant la réponse de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, M^me Laïla Benali, à une question orale sur « l’administration électronique », posée par le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, hier lundi lors de la séance des questions orales, la députée parlementaire harakie s’est interrogée sur comment est-il possible d’utiliser une plateforme électronique en l’absence de ressources humaines qualifiées pour répondre aux plaintes ou aux interrogations des citoyens et citoyennes, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.

M^me Boujrida a ajouté que « les Marocains qui souhaitent s’inscrire dans le système de protection sociale ou changer leur carte d’identité nationale sont obligés de se déplacer dans les villes où ils sont nés ou envoyer quelqu’un par bus leur apporter les documents nécessaires, car plusieurs administrations exigent toujours des documents officiels des citoyens ».

A cet égard, la députée parlementaire harakie a rappelé la souffrance des Marocains du monde pour obtenir des documents officiels, tels que le casier judiciaire.

M^me Boujrida a souligné, par ailleurs, que lorsque le gouvernement a inclus les communes dans e chantier de digitalisation, il a plutôt nuit aux intérêts des citoyens, car ces derniers lorsqu’ils souhaitent obtenir un permis de construire ou d’habiter, ils doivent désormais attendre plus de deux mois, sachant que ce constat s’accentue dans le monde rural.