Activités parlementaires

Mme Amahrouq interpelle le Chef du gouvernement sur « le sort de l’institution du nouvel an amazigh comme fête nationale et jour férié ».

Aliae Riffi

Mme Zineb Amahrouq, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a adressé une question écrite au Chef du gouvernement sur « le sort de l’institution du nouvel an amazigh comme fête nationale et jour férié chômé et payé », à l’instar du nouvel an grégorien et du nouvel an de l’hégire.

La députée parlementaire harakie a rappelé au Chef du gouvernement le contenu du préambule de la constitution du Royaume concernant la langue amazighe, affirmant, à cet égard, que « la constitution, dans son préambule, a fait de la langue amazighe une composante essentielle de l’identité nationale une et indivisible. Mais, la revendication portant sur l’institution du nouvel an amazigh, qui coïncide avec le 13 janvier de chaque année, comme fête nationale et jour férié chômé et payé fait toujours du surplace et suscite beaucoup de polémiques au sein de la société marocaine en l’absence de signaux de la part du gouvernement ».

Mme Amahrouq a indiqué que cette mesure ne nécessite qu’un simple amendement du décret ne nécessite qu’un simple amendement du décret fixant la liste des jours fériés chômés et auquel plusieurs amendements ont été apportés depuis son édiction.

La députée parlementaire harakie a conclu son intervention en s’interrogeant sur les mesures que le gouvernement compte prendre afin d’instituer la célébration du nouvel an amazigh comme fête nationale et jour férié chômé et payé, à l’instar de nouvel an grégorien et du nouvel an de l’hégire.

Il convient de noter que le parti du Mouvement Populaire avait renouvelé son appel au gouvernement d’instituer le nouvel an amazigh comme fête nationale et jour férié chôme et payé et ce, en vue d’honorer son engagement électoral.

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