Aliae Riffi
Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a de nouveau soulevé la problématique de la promotion de l’emploi et de la réduction du fléau du chômage lors de la séance des questions orales qui s’est tenue le lundi 30 juin 2025 à la Chambre des Représentants et ce, en l’absence de mesures concrètes offrant des solutions efficaces pour dynamiser le marché du travail.
A cet égard, Mme Latifa Aâbouth, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a souligné « nous continuons à soulever la problématique majeure du chômage, car nous n’avons constaté aucun progrès tangible sur le terrain, malgré l’engagement du Chef du gouvernement à faire de cette problématique une priorité au cours de la seconde moitié de l’actuel mandat ».
Commentant la réponse du ministre de l’Inclusion économique, de la Petits entreprise, de l’Emploi et des Compétences, M. Younès Sekkouri, à une question posée à ce sujet, la députée parlementaire harakie a noté que la réussite ou l’échec du gouvernement se mesure à la création d’opportunités d’emplois.
Dans un contexte connexe, elle a rappelé au ministre la dimension territoriale du chômage, s’interrogeant sur l’impact des politiques publiques et des 14 milliards de dirhams alloués par la loi de finances à l’emploi en général.
Par ailleurs, Mme Aâbouth a soulevé la problématique du chômage dans la Province d’Al Hoceïma, notant que cette province souffre de taux de chômage alarmants, comme en témoignent les chiffres qui révèlent que le taux de chômage dans la province dépasse 20 %, avec l’enregistrement de taux élevés dans les rangs des femmes, des jeunes et des diplômés des universités. Elle a évoqué, en outre, le faible taux de l’activité économique dans de nombreuses communes rurales et montagneuses relevant de cette province.
Dans le même sens, la députée parlementaire harakie a indiqué que l’ensemble de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma souffre du fléau du chômage, précisant que la Province d’Al Hoceïma n’en étant qu’un exemple et notant que cette problématique concerne toutes les régions, en particulier les régions démunies et marginalisées.
