Activités parlementaires

M. Sentissi : le projet de loi de finances 2023 ne consacre pas le projet de l’Etat social, car il est ordinaire et ne répond pas aux aspirations des Marocains

Aliae Riffi

M. Driss Sentissi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a estimé que le projet de loi de finances 2023 est loin du concept de l’Etat social, affirmant que « ce projet de loi ne consacre pas le projet de l’Etat social, car il est ordinaire et ne répond pas aux aspirations des Marocains ».

Dans une déclaration exclusive à l’issue de l’adoption par la Chambre des Représentants à la majorité du projet de loi de finances n° 50.22 au titre de l’année 2023 en deuxième lecture, lors d’une séance plénière tenue hier jeudi, M. Sentissi a précisé que ce projet de loi ne changera rien dans le vécu des Marocains et ne permettra pas de rehausser leur pouvoir d’achat.

Le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a ajouté que ce projet de loi de finances ne répond pas aux revendications populaires que nous avons suivies à travers les appels et les revendications des travailleurs et des professionnels libéraux, tels que les avocats, les médecins et autres.

M. Sentissi a poursuivi en affirmant que le projet de loi de finances n’apporte aucun effet d’une augmentation générale des salaires, ne reflète pas les attentes des Marocains et n’honore pas les promesses faites par le programme gouvernemental.

M. Sentissi a souligné que le gouvernement est resté incapable de trouver de véritables solutions à la hausse des prix, en particulier celle liée à l’énergie et à la situation du marché des hydrocarbures, ayant refusé de supprimer les taxes sur les hydrocarbures et des taxes sur les médicaments que nous avons réclamé, indiquant que le gouvernement n’a pas trouvé ni de solution pour contrôler la hausse de l’inflation, ni de solution à la problématique du chômage à travers la création d’opportunités d’emplois stables et durables.

Il est à noter que la Chambre des Représentants avait approuvé à la majorité, en deuxième lecture, hier jeudi, lors d’une séance plénière présidée par le Vice-président de la Chambre, M. Mohamed Sibari, le projet de loi de finances n° 50.22 au titre de l’année 2023.

Le projet de loi de finances 2023 a été soutenu par 102 députés, tandis que 27 autres s’y sont opposés, sans enregistrer aucun cas d’abstention de vote, après avoir été voté à la majorité, jeudi matin, au sein de la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des Représentants.

Pour rappel, le projet de loi de finances 2023 a été approuvé par la première chambre du Parlement et avait été transmis à la Chambre des Conseillers qui l’a adopté après y avoir introduit une série d’amendements portant principalement sur le Code général des impôts.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page