Zineb Abou-Abdellah
M. Driss Sentissi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a adressé une question écrite au ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Taoufiq, au sujet de la suspension de la prière du vendredi à la mosquée du quartier Moulay Ismaïl à Salé.
Dans sa question écrite, le député parlementaire haraki a indiqué que « la mosquée du quartier Moulay Ismaïl à Salé a connu une situation sans précédent le vendredi 25 juillet 2025, en raison de l’absence de l’imam qui n’a pas donné lecture au sermon et ni effectué la prière du vendredi, ce qui a contraint les fidèles qui avaient prévu d’accomplir ce rituel à accomplir la prière d’addohr sans sermon, dans un climat de mécontentement et de ressentiment ».
M. Sentissi a ajouté que « selon les informations relayées, l’imam avait obtenu une autorisation du Conseil scientifique pour accomplir le rituel de la Omra alors que l’imam habituel n’était pas prévu pour le remplacer, ce qui soulève la question de la responsabilité du suivi et du contrôle, sachant que la Délégation des Habous et des Affaires islamiques accomplit un rôle indéniable, étant donné que la mosquée susmentionnée est actuellement la seule où les prières du vendredi sont accomplies dans le quartier Moulay Ismail à Salé ».
A cet égard, le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants s’est interrogé sur les circonstances de cette défaillance et sur les mécanismes de suivi prévus pour éviter qu’un tel incident ne se reproduise.
M. Sentissi a également interpellé le ministre Taoufiq au sujet des mesures que son ministère entend prendre pour éviter qu’une telle défaillance ne se reproduise à l’avenir, d’autant plus que cette affaire touche à un rituel religieux lié à la sécurité spirituelle des musulmans marocains.