M. Sentissi demande la convocation du ministre Sekkouri au Parlement pour discuter du thème « L’accord du 30 avril 2022 : le bilan de la mise en œuvre des outputs »
Aliae Riffi
M. Driss Sentissi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a adressé au Président de la Commission des secteurs sociaux une demande pour la tenue d’une réunion de la Commission dans les meilleurs délais afin d’examiner le thème « L’accord du 30 avril 2022 : le bilan de la mise en œuvre des outputs », en présence du ministre de l’Inclusion Economique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, M. Younes Sekkouri.
Dans sa demande, M. Sentissi a affirmé « à l’occasion de l’année sociale et un an après l’accord du 30 avril 2022, et compte tenu du contexte actuel caractérisé par la hausse du taux d’inflation et le coût élevé des biens de base et de consommation et des services et marqué par la sécheresse et le ralentissement de l’économie nationale, (..) cette réunion sera l’occasion d’informer les députés parlementaires sur ce qui a été réalisé et ce qui n’a pas été réalisé parmi ce qui a été convenu entre le gouvernement, les syndicats et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), ainsi que sur l’agenda préconisé par le gouvernement pour la mise en œuvre de tous les outputs de cet accord, d’autant plus que plusieurs engagements n’ont pas encore été honorés bien qu’ils aient été prévus dans des délais précis, tels l’élaboration du rapport annuel sur le climat social qui était programmé pour mars 2023, la structuration de la Commission régionale du dialogue social et de la Commission provinciale chargée du suivi du climat des affaires et du climat social aux niveaux régional et provincial, en plus de la mise en œuvre de l’accord social au niveau du secteur privé, la protection de l’entreprise marocaine , la création de 100 crèches par an au profit des employés des entreprises, l’activation d’une augmentation générale des salaires, la régime du système de l’impôt sur le revenu et, au niveau législatif, l’adoption de la loi organique relative à la grève et de la loi relative aux syndicats, la révision du Code du travail et des lois relatives aux élections professionnelles ».
Le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a ajouté « nous souhaiterions connaître les raisons qui ont été à l’origine du caractère limité des dialogues sectoriels et les perspectives d’élargissement du dialogue pour qu’il soit sociétal afin d’interagir avec les contraintes et les revendications des associations, des coordinations et autres ».