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M. Sbaîi critique les politiques du gouvernement dans le domaine éducatif

Zineb Abou-Abdellah

M. Mbarek Sbaîi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a critiqué les politiques adoptées par le gouvernement dans le domaine éducatif, qui ne prennent pas en considération la dimension de l’équité territoriale dans la répartition des infrastructures et des ressources humaines, en l’absence d’un plan de l’enseignement dans les zones rurales et montagneuses, à même de développer et de généraliser les composantes et la gouvernance des écoles communautaires.
Commentant la réponse du ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports à une question sur « la dégradation du niveau de l’école marocaine », posée par le Groupe Haraki lors de la séance des questions orales, tenue le mardi 24 décembre 2024 à la Chambre des Conseillers, M. Sbaîi a mis en garde contre les conséquences désastreuses de l’annulation du programme Royal « Un million de cartables » de l’annulation auparavant du programme « Tayssir » et leur remplacement par un maigre soutien financier direct lié à l’indice économique et social, notant que cette mesure contribuera à l’augmentation du taux d’abandon scolaire pour des raisons financières et sociales et à la hausse des prix des fournitures scolaires et des frais de scolarité.
Par ailleurs, le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a souligné la nécessité pour le gouvernement d’engager des initiatives qualitatives en vue d’instituer l’enseignement préscolaire et l’intégrer parmi les cycles de l’enseignement scolaire, au lieu de continuer à déléguer sa gestion aux associations qui sont au nombre de 420 associations locales et trois associations nationales, relevant que cette mission sensible est exercée en violation des dispositions de la loi-cadre, à l’écart des critères de qualité et de bonne gouvernance et au détriment des droits matériels et professionnels de milliers de professionnels exerçant dans ce secteur important.
M. Sbaîi a également critiqué les écoles pionnières, soulignant qu’elles contribuent à consacrer les disparités entre les élèves et portent atteinte profondément au principe de l’égalité des chances, appelant à leur généralisation afin que toutes les écoles publiques soient de qualité et sur le pied d’égalité en termes de système pédagogique adopté, d’équipements mis en place et de qualité des apprentissages.
Le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a également évoqué les problématiques de l’abandon scolaire, du redoublement et du sureffectif, qui nuisent négativement à la qualité du système d’éducation et de formation et entravent l’amélioration de la situation de l’école marocaine.

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