Aliae Riffi
Dans une nouvelle démarche qui révèle la préoccupation du parti du Mouvement Populaire en relation avec la protection du pouvoir d’achat des classes démunies et moyennes, M. Mohamed Ouzzine, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a adressé une question écrite à la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali, concernant la non-répercussion de la baisse des cours du pétrole dans le marché international sur les prix des carburants sur le marché national.
A cet égard, M. Ouzzine a affirmé que les cours du pétrole connaissent de temps à autre des baisses importantes sur le marché international et ce, en raison de plusieurs facteurs économiques et géopolitiques, dont notamment le ralentissement de la croissance économique mondiale et l’augmentation des niveaux de production dans certains pays exportateurs.
M. Ouzzine a ajouté que malgré la baisse des cours du pétrole dans le marché international, les prix des carburants sur le marché marocain n’ont pas enregistré de baisse proportionnelle à la baisse enregistrée au niveau international, soulignant que bien au contraire, les prix des carburants poursuivent souvent leur tendance haussière, ce qui suscite un grand étonnement parmi les citoyens, les observateurs et les parties intéressées et soulève des interrogations sur les mécanismes de fixation des prix et leur structure, les marges bénéficiaires adoptées et le rôle du gouvernement dans la protection du pouvoir d’achat des citoyens.
M. Ouzzine a souligné que la poursuite de cette situation impacte négativement la vie quotidienne des citoyens et augmente les coûts de transport et de production, ce qui impacte les prix des produits de base et des services alors que les citoyens marocains souffrent déjà des répercussions de la hausse de l’inflation et de la baisse du pouvoir d’achat.
A cet égard, le député parlementaire haraki s’est interrogé sur les raisons de la non-répercussion de la baisse des cours internationaux du pétrole sur les prix des carburants sur le marché national, ainsi que sur les mesures que le ministère compte prendre pour renforcer les mécanismes de surveillance et de transparence dans le secteur des hydrocarbures, s’interrogeant « le gouvernement envisage-t-il de revoir la structure des prix des hydrocarbures et de reconsidérer les marges bénéficiaires réalisées par les sociétés de distribution ».
M. Ouzzine a également interrogé la ministre si le gouvernement Akhannouch a l’intention de plafonner les prix ou de soutenir les catégories touchées.
Par ailleurs, le député parlementaire haraki a soulevé la problématique de l’absence de concurrence, notamment à la lumière d’une vraisemblable entente des acteurs sur le marché des hydrocarbures pour fixer un prix de vente quasi-unifié dans les stations-service, avec de légères différences.
Par ailleurs, le député parlementaire haraki a soulevé la problématique de l’absence de concurrence, notamment à la lumière d’une vraisemblable entente des acteurs sur le marché des hydrocarbures pour fixer un prix de vente quasi-unifié dans les stations-service, avec de légères différences.