M. Mellal met l’accent sur la nécessité d’assurer la souveraineté industrielle et de soutenir la marque « Made in Morocco ».

Aliae Riffi

M. Younes Mellal, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a mis l’accent sur la nécessité d’assurer la souveraineté industrielle du Maroc, affirmant que le soutien de la marque “Made in Morocco” constitue désormais une question urgente et incontournable, tout en veillant à la protection des capacités productives du Royaume et à l’accroissement de ses capacités d’exportation, ce qui se répercutera positivement en termes d’amélioration de la balance commerciale et de maintien des réserves en devises.

Commentant la réponse du ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Ryad Mezzour, lors de la séance des questions orales, tenue mardi dernier à la Chambre des Conseillers, à une question sur « les perspectives et les enjeux de la politique industrielle au Maroc », le conseiller parlementaire haraki a appelé le gouvernement à la révision des accords de libre-échange déséquilibrés, de manière à favoriser la compétitivité du produit national au vu des répercussions de ces accords sur l’industrie nationale.

M. Mellal a également plaidé pour une équité territoriale et une régionalisation industrielle, qui permettrait la localisation des grands projets industriels dans toutes les régions en fonction des spécificités de chaque région, ce qui contribuerait à créer des opportunités de développement et d’emploi dans toutes les régions, tout en veillant à l’élaboration d’une stratégie nationale portant sur l’organisation et la réhabilitation des zones et des parcs industriels dans le cadre de partenariats avec les collectivités territoriales et les Régions, ce qui ne manquera pas d’impulser une importante dynamique à l’investissement dans le secteur industriel.

M. Mellal a conclu son intervention en exhortant le gouvernement à encourager l’innovation, la recherche scientifique et technique et la qualification e l’élément humain pour qu’il puisse accompagner les transformations que connaît l’industrie nationale.